Neil Oshley a accéléré la reconstruction des Blazers

Débarqué de Los Angeles où il travaillait pour les Clippers, Neil Oshley pensait arriver à Portland dans un environnement serein et loin de l’agitation des grands centres économiques. Mais le nouveau GM des Blazers a vite compris que Rip City répondait à ses propres codes.

« Ça m’a pris par surprise. J’étais déjà venu dans cette salle en tant que membre du staff dirigeant, avec les entraîneurs et je sais ce que c’est de vivre un match dans cette salle avec les fans. Mais c’est encore plus impressionnant de voir combien l’identité du club est mêlée avec celle de la ville. Il est hyper important que l’équipe marche bien… mais qu’elle marche avec des gars biens. Ce n’est pas simplement le nombre de victoires, mais comment on gagne, comment on perd, et comment les gars jouent. Et par suite comment les gars traitent les fans », explique Oshley sur Yahoo.

À part pour les Timbers en Major League Soccer (où évoluent Mickael Silvestre et Frederic Piquionne), Portland ne dispose effectivement pas d’autres équipes de sport que les Blazers. Les coéquipiers de Nicolas Batum sont donc épiés et chacun de leur geste est placé sous le microscope.

Les Blazers, l’équipe fanion de la ville

En l’occurrence, pour Neil Oshley, le relatif anonymat des Clippers à Los Angeles a donc laissé place à une responsabilité énorme par rapport aux nombreux fans des Blazers à Portland. Au lieu de planifier un retour à moyen terme, Neil Oshley a dû changer son fusil d’épaule.

« C’est pour cela que j’ai dû accélérer le processus. Ça aurait été bien de revenir avec un plan sur trois ou cinq ans, pour reconstruire tranquillement, mais après cinq minutes ici, j’ai compris qu’il fallait faire vite ».

Sans paniquer, il a fait du très bon boulot en faisant venir Dorell Wright, Mo Williams ou encore Robin Lopez pour renforcer un effectif qui s’est construit autour de LaMarcus Aldridge, Damian Lillard et Nicolas Batum.

Le résultat est probant pour le moment avec 16 victoires et 3 défaites. Et même pour le All Star Aldridge, les mots manquent…