Indiana gagne enfin à Utah

Pour la première fois depuis 2005, les Pacers quittent Salt Lake City avec une victoire. Mais les coéquipiers de Paul George auront mis une mi-temps avant de retrouver le bon rythme, pour finalement s’imposer 96-85.

« Je vais être franc, l’altitude m’a gêné. Avec mon asthme, j’ai débuté difficilement » expliquera après le match Roy Hibbert.

Même discours chez Paul George.

« Je n’avais pas mon rythme habituel, et ça brûlait dans ma poitrine. »

Face à des Pacers visiblement gênés par les conditions atmosphériques, le Jazz a sauté sur son adversaire pour rapidement mener de 11 points. Sauf que les Pacers ont deux armes redoutables pour limiter les dégâts : la défense et la richesse de son banc. Même lorsque l’attaque patine, et que ses stars sont maladroites (7/20 aux tirs pour George), Indiana sait qu’il lui suffit de quelques stops pour se remettre sur le droit chemin. La richesse de l’effectif permet ensuite d’user l’adversaire.

Le banc des Pacers fait le break

Résultat, Lance Stephenson et ses coéquipiers interdisent l’accès au panier, provoquent des balles perdues, et collent un 18-4 à cheval sur la mi-temps pour prendre les commandes du match (53-50). Grâce notamment à Derrick Favors et Enes Kanter, le Jazz s’accroche, et au début du money time, un petit point (68-67) sépare les deux formations.

C’est alors que le banc des Pacers commence à faire des dégâts. Ian Mahinmi sur un dunk, puis CJ Watson et Luis Scola font très mal, et les Pacers réalisent le premier mini-break à six minutes de la fin (82-76). Temps-mort Jazz, et Frank Vogel en profite pour remettre ses titulaires. Roy Hibbert et Lance Stephenson enfoncent le clou, et conclut un 9-0 pour donner 12 points d’avance (88-76). Derrick Favors et Gordon Hayward tentent bien de réagir, mais c’est le moment choisi par Paul George pour enfin trouver la mire. Son 3-points à 50 secondes de la sirène redonne 10 points d’avance aux Pacers (93-83), qui l’emportent finalement 96-85.