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Les confidences de Grant Hill

Grant HillFraîchement retraité, Grant Hill coule aujourd’hui des jours paisibles après une carrière de 19 années bien remplies. Considéré comme le nouveau Michael Jordan à son arrivée dans la ligue, chez les Pistons, Hill était un LeBron James avant l’heure. Malheureusement, sa carrière n’aura jamais été ce qu’elle aurait pu ou dû être. La faute à des chevilles en mousse.

Toutefois, il y a dix ans, peu d’entre nous auraient parié que Grant Hill jouerait jusqu’à 40 ans et qu’il ne manquerait que 10 matches en 4 ans, à 35 ans passés.

Aujourd’hui consultant pour NBA TV et présentateur de l’émission « Inside Stuff », il revient pour le Washington Post sur sa décision de ranger ses baskets au placard, sur son avenir et sur les moments importants qui ont marqué sa carrière. Notamment ces satanées blessures.

Morceaux choisis.

La retraite

« J’en étais arrivé au stade où je savais que le moment était venu de passer à autre chose, de faire quelque chose de différent. Je n’avais jamais ressenti cela avant. Ce qui est génial dans le sport, c’est que vous devez constamment faire vos preuves. Chaque jour. Vous savez, j’étais fatigué de me battre. Je ne voulais plus le faire. Tout le monde, mes coéquipiers, le staff, ils me disaient de continuer mais moi je ne voulais plus le faire. J’ai aimé le jeu pendant toutes ces années mais je suis à la recherche de nouveaux combats, de nouveaux défis. »

L’absence de bague

« Chaque année, vous vous préparez à jouer le titre mais je pense que j’ai rarement été dans une équipe qui avait une vraie chance. Ma femme me racontait que chaque année, lorsque je revenais du training camp, je lui disais toujours que nous pouvions gagner. Je crois qu’elle en avait assez de m’entendre dire ça et qu’elle a certainement dû remettre en cause mon jugement puisque nous n’avons jamais gagné. Mais c’est pour ça que vous jouez. »

« Le titre c’est évidemment votre priorité. Ça n’arrive pas toujours mais il n’y a pas que la poursuite du titre qui compte. Pas plus que de rejoindre une équipe qui en est déjà à ce stade. C’est l’amour du jeu, l’amour de la compétition, de poursuivre un but commun avec vos coéquipiers et d’essayer d’être la meilleure équipe. Ce sont des facteurs qui m’ont poussé à continuer à jouer. Je préfère avoir fait l’année de trop plutôt que de me dire que j’aurais pu faire une année ou deux de plus. En termes de jeu, j’ai épuisé ma carrière donc je n’aurais pas de regret concernant le titre. »

Ses longues années de galère à cause des blessures

« Ces 5 ou 6 années, il y a eu beaucoup d’obstacles, beaucoup de déboires, d’obstacles et d’incertitudes à propos de mon avenir. Il y a eu beaucoup de moments difficiles mais je suis fier de cette période. Je suis fier d’avoir continué à me battre. D’avoir continué à avancer et de ne pas avoir abandonné. Je me suis battu pour reprendre ma carrière. Ce n’était pas facile et pas amusant mais avec le recul, je suis fier d’avoir persévéré. Je suis fier d’être revenu et d’avoir pu me réinviter et d’avoir retrouvé la joie lors de mes six ou sept années à Phoenix. »

Du rôle de leader à celui de role player

« Tout à coup, vous n’êtes plus le joueur que vous étiez avant et on ne vous demande plus de faire des choses que nous ne pouvez plus faire physiquement même si vous êtes toujours capable d’apporter quelque chose à l’équipe de différentes façons. Avec le recul, je me rends compte que ce n’était pas facile à faire. Vous êtes habitués à être un certain type de joueur mais d’un coup, vous n’êtes plus ni la première ni la seconde option. A Phoenix, j’étais la cinquième option. L’an dernier, aux Clippers, j’étais la dernière option. Etre dans la peau d’un role player, faire les choses différemment et continuer à trouver un moyen d’apporter quelque chose n’est pas facile. Mais je suis fier d’y être parvenu. »

Les blessures, son plus grand regret ?

« Avec le recul, je pense que l’un de mes regrets est de ne pas avoir demandé un deuxième avis médical. Evidemment, mon plus gros regret c’est ma santé. J’en prends la responsabilité. Pas parce que j’ai été blessé mais pour ne pas avoir mieux géré les choses. Pour avoir trop cru les soi-disant experts et pour ne pas avoir suffisamment fait confiance à mon instinct. Plusieurs fois, il semblait que quelque chose n’allait pas mais vous faites avec. Après tout, ce sont des experts et je pense que j’ai appris quelque chose. J’ai appris à faire confiance à mon instinct. »

« Un jour, Otis Thorpe (ndlr : ex-intérieur des Rockets) m’a dit : ‘Ton corps parle, tu dois seulement apprendre à l’écouter’. Ça m’a pris 19 années pour comprendre ce qu’il voulait dire. Avec le recul, j’aurais voulu mieux gérer tout ça. Mais tout ce qui s’est passé a en quelques sortes façonné la personne que je suis aujourd’hui et les blessures y sont pour beaucoup. Mais ce n’est pas comme si je me réveillais en pleine nuit en pensant à ce que ça aurait pu être. En fait, je ne le fais que très, très rarement. »

Grant Hill, futur dirigeant ou coach ?

« J’ai eu quelques occasions d’intégrer un staff et même d’être dans le coaching et j’ai dit non. Mais je sais aussi que je peux être indécis et changer d’avis. J’ai appris à ne jamais écarter complètement quelque chose. J’ai le sentiment d’avoir besoin de m’éloigner un peu du jeu, de décompresser. Ca a été les montagnes russes pendant 20 ans mais qui sait ? Qui sait comment je me sentirai dans 5 ans ? Mais quoi qu’il en soit, aujourd’hui, c’est non. »

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