Avec 0.7 points à 4.8% aux tirs (vous avez bien lu…) et 2.6 rebonds de moyenne en 10.9 minutes, Anthony Bennett ne réalise pas vraiment le début de saison qu’on attend d’un premier choix de draft.
Vous trouvez ça inquiétant ? Pas lui.
« Quand vous êtes sélectionnés en premier à la draft, tout le monde a de grandes attentes, » explique-t-il à USA Today. « Mais dans cette situation, je n’ai pas à être efficace de suite. Il y a beaucoup d’autres jeunes joueurs talentueux à ma position qui peuvent m’aider donc je suis surtout là pour apprendre et j’espère que plus tard dans la saison, je pourrais faire ce que je sais faire. »
Quant aux critiques, c’est à se demander s’il en a connaissance.
« J’ignore absolument tout. Je me concentre sur l’équipe. Me couper des réseaux sociaux était la meilleure décision pour moi. Je ne me souviens même pas de la dernière fois que j’ai été sur Twitter. Je l’ai supprimé de mon téléphone. »
Une attitude très mature mais Bennett peut également compter sur ses coéquipiers pour lui apprendre à éviter les pièges dans lesquels beaucoup de rookies sont tombés avant lui.
« Ce gamin a quoi ? 19 ans, » demande Jarrett Jack qui rajeunit au passage son coéquipier d’une année. « Est-ce que les gens se souviennent où ils étaient et ce qu’ils faisaient à 19 ans ? »
En tout cas, avec Bennett, Cleveland a décidé d’investir sur le long terme et tout le monde agit dans ce sens car du côté des Cavs, on croit au potentiel immense du garçon.
« Nous avons ce luxe de ne pas avoir l’obligation de le faire jouer de suite. Nous allons l’aider progressivement et nous savons qu’une fois qu’il intégrera tout ça, il sera un super joueur. »
Si Mike Brown a raison, les Cavs adoptent la bonne attitude. Sinon, il faudra bien reconnaître qu’ils se sont sévèrement plantés et Bennett ira rejoindre la longue liste au potentiel immense mais qui n’ont jamais réellement explosé.