Basket USA a testé la Peak TP9 Quickness de Tony Parker

Pour ce premier test de la saison 2013-14, on s’attaque à la chaussure que portait Tony Parker pendant les dernières Finals et l’Euro, la TP9 Quickness de Peak. L’occasion de faire sauter tous les derniers préjugés que certains pouvaient encore avoir sur les marques chinoises.

CONFORT GÉNÉRAL

Avec sa semelle bien épaisse et son design simple et efficace, il suffit de glisser le pied dans cette TP9 pour se sentir à l’aise. L’intérieur est doublé façon chausson pour éviter tout mauvais pli de la languette et le col est bien rembourré. Peak a même prévu pas mal d’aération pour vos pieds. Serrez les lacets, et le pied ne bouge plus. Pour ce qui est du poids, ne vous laissez pas intimider par ses 500 grammes, on ne le ressent vraiment pas. Comme on les a pesées après avoir joué, on était d’ailleurs assez étonné du résultat. Les matériaux sont de qualité, et après quelques minutes pour roder l’ensemble, on se sent parfaitement bien. Du tout bon.

Note : 9/10

AMORTI

La semelle interne de la TP9 est très épaisse avec des reliefs sur les points stratégiques, et plus particulièrement la voûte plantaire. Contrairement aux picots plastiques de la Kobe 8, ça ne fait pas absolument pas mal au début. Au contraire, ce système « Gradiant dual » avec son épaisse semelle en latex est très confortable. Le plus important, c’est qu’il propose un excellent amorti ! On le sent très bien et on a un « court feel » au top. Il n’y a pas vraiment de dynamisme ou de « rebond » dans l’amorti, mais tous les chocs sont absorbés dans le confort tout en gardant de bonnes sensations, ce qui constitue un excellent compromis.
Note : 9/10

MAINTIEN ET STABILITÉ

La TP9 Quickness est coupée assez bas à l’arrière du pied, ce qui donne une impression de liberté assez déroutante au début. Mais la stabilité est excellente car la chaussure est très bien conçue. D’abord, on l’a dit, le pied est bien verrouillé. Ensuite, le cuir verni à l’avant apporte de la rigidité, ce qui permet de ne pas bouger sur les changements de direction. Même bénéfice grâce à la plaque « Foothold » sous le pied. Une stabilité sur les mouvements qui est aussi aidée par le petit « aileron » qui ressort sur l’extérieur de la chaussure. En clair, c’est parfait pour un joueur comme Tony Parker. On peut courir dans les sens, le pied reste toujours stable.
La chaussure aurait gagné à être un petit peu plus rigide au talon, ce qui l’aurait rendue encore plus redoutable en terme de maintien et de stabilité. Cela aurait été un petit plus, mais ça ne retire rien au fait que cette chaussure est déjà excellente en terme de stabilité et qu’on n’a pas réussi à la prendre en défaut.

Note : 8,5/10

TRACTION

Rien de fabuleux mais une traction qui fait largement bien le boulot. En un mot : solide.

Note : 8/10

FINITION ET DURÉE DE VIE

D’entrée, Peak soigne ses clients. Dans la boite, la TP9 Quickness est protégée par un papier doux de bien meilleure qualité que chez les concurrents (en dehors de la Jordan XX8). Une petite carte postale de Tony Parker vous souhaite aussi la bienvenue chez Peak. C’est agréable, et les bonnes impressions se confirment avec la chaussure. La majeure partie de la tige est constitué d’un matériau synthétique dans le style de l’Hyperfuse de Nike, mais à l’intérieur, ce plastique est recouvert d’une matière qui fait un peu penser à du daim.
Les accents de cuir vernis ajoutent à l’effet « premium. » Même s’il y a un tout petit peu de colle visible par endroits, la qualité d’assemblage n’a également rien à envier à ce que peuvent faire Nike ou Adidas sur des modèles dans cette gamme de prix.
Petite précision appréciable, la semelle extérieure semble assez résistante pour se prêter au jeu sur playground.
Note : 8,5/10

Poids de la chaussure (pointure 45) : 539 grammes

VERDICT

La TP9 Quickness n’est pas une chaussure qui vous bluffe dans un domaine en particulier ou qui vous enthousiasme par son look, mais elle fait tout très bien. Et en soit, c’est déjà un sacré tour de force pour une marque qui débarque à peine en Europe. Des qualités qui lui permettent de rivaliser sans soucis avec ce qui se fait ailleurs dans la même gamme de prix.
Au final, plus on joue avec cette chaussure et plus on l’apprécie, car elle apporte tout ce dont on a besoin. On ne trouve rien à lui reprocher, et on comprend mieux pourquoi TP l’a adoptée.
Note : 17/20

Prix : 120 euros sur le site de Peak

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