Evan Fournier reste confiant pour son avenir à Denver

Avant de rencontrer ce soir les Spurs, et ses collègues de l’Equipe de France qu’il avait quittés en cours de préparation, Evan Fournier ne laisse pas le doute s’installer dans sa tête.

Avec 30 minutes passées sur le parquet lors du dernier match de présaison face aux Lakers, l’ancien pictavien espère au contraire que son statut dans l’équipe ne sera plus celui du petit jeune mais bien celui du joueur cadre qui montre la voie à son équipe.

« Il a une confiance silencieuse en lui-même. Les gens oublient qu’il a été professionnel depuis maintenant plusieurs années [quatre en fait dont 1 à Nanterre, 2 à Poitiers et 1 à Denver, ndlr] et il a cette confiance en lui qui est innée. Et on peut voir qu’elle continue de croître » analyse l’assistant coach Melvin Hunt pour le Denver Post.

A l’orée de sa deuxième saison dans la ligue, l’arrière tricolore de (seulement) 20 ans ne veut effectivement pas que son jeune âge soit utilisé comme une excuse pour ne pas le faire jouer. Ses 44 matchs sans jouer, par décision du coach, la saison passée ont été suffisants…

« Je viens d’Europe donc je sais que je ne suis pas très connu et que certains l’an passé se demandaient ce que je faisais là.  Je comprends que les gens aient pu être nerveux quand j’étais sur le terrain. Mais j’ai toujours su que je pouvais être un joueur NBA. J’ai toujours voulu m’entraîner avec les meilleurs, me mesurer à eux, et faire partie de cette élite. »

Un été difficile pour grandir mentalement

Jeté dans le grand bain face aux Warriors lors des derniers playoffs, Evan Fournier a d’abord réussi quelques bons coups, avant de disparaître complètement de la rotation lors des deux dernières rencontres… et l’élimination des Nuggets dès le premier tour !

Compétiteur acharné, Fournier a donc dû tirer les leçons de cet échec personnel et avoue en sortir grandi. De même, coupé cet été de l’Equipe de France avant l’Euro, Evan a encore pu observer le travail qu’il lui reste à accomplir pour faire partie des meilleurs.

« Je ferai tout ce que les entraîneurs voudront que je fasse. J’aime bien avoir la balle pour jouer les pick-and-roll. Mais je dois encore m’améliorer dans l’organisation et le leadership. Je suis encore en phase d’apprentissage. »

Avec Brian Shaw comme nouvel entraîneur, Fournier sait qu’il doit à nouveau faire ses preuves. Mais au moins, il ne part pas de nulle part : il a cette confiance en lui qui se nourrit d’une année supplémentaire de professionnalisme !