S’il a modifié son jeu depuis qu’il joue avec LeBron James et Dwyane Wade à Miami, Chris Bosh a également dû faire avec une exposition médiatique différente. Habitué à être la star à Toronto, l’intérieur n’est désormais plus que la troisième option pour les annonceurs. Mais là aussi, il s’y est fait.
« Bien sûr, je ne suis plus l’option numéro un », explique-t-il. « Mais ce que j’aime, c’est que ça me permet d’être créatif et d’utiliser cette place pour en faire ce que j’en veux ».
Evidemment, le fait de gagner deux titres a quand même quelques avantages.
« Quand vous gagnez, ça ouvre des portes. Je suis proactif. C’est important de saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent ».
Même si Chris Bosh est bien conscient que son jeu tourné vers la périphérie n’attire pas les grosses marques.
« Je ne joue pas près du cercle et je ne suis pas un arrière », plaisante-t-il. « Il faut être réaliste quand on joue intérieur. Si on ne dunke pas à tout bout de champ, c’est difficile d’obtenir un gros contrat avec un équipementier. Ça demande de la créativité. LeBron et Dwyane, ils ont les contrats pour les chaussures, les invitations, ce genre de choses. Moi, je dois sortir et choisir ce que je veux faire. Mais ça me va ».