Numéro 1 surprise de la dernière draft à sa sortie de l’université de Las Vegas, le Canadien Anthony Bennett est encore sur le flanc. La faute à une épaule récalcitrante qui lui a fait manquer, non seulement les workouts avant la draft, mais les ligues d’été et plus récemment, le camp de la sélection nationale canadienne organisée de main de maître par Steve Nash himself.
Mais le néo-Cav le dit sans sourciller à à nos confrères de ESPN Los Angeles : il ne ressent aucune pression. Cleveland compte bien retrouver les playoffs cette année avec l’arrivée de Mike Brown au coaching et d’Andrew Bynum dans la peinture. Emmenée par l’hyper-talentueux Kyrie Irving, la cavalerie légère veut retrouver du poids dans la conférence Est.
Extraits de cet entretien.
L’APRES-DRAFT
« Je veux juste obtenir des minutes et jouer mon jeu. Je suis entouré d’un bon groupe de mecs, d’un bon staff aussi. Donc, je ne peux que m’améliorer. Je ne ressens aucune pression. »
« Je suis un gars très détendu. J’ai fait plusieurs aller retour entre Cleveland et Toronto ; Cleveland pour ma rééducation, l’entrainement et des exercices au centre d’entraînement et Toronto où j’ai eu la chance de lancer le premier pitch d’un match des Blue Jays et de lancer le toss pour un match des Argonautes. J’ai eu un paquet de trucs à faire au Canada. »
« Etre Rookie de l’année est l’un de mes objectifs. Je vais travailler dur pour ça, mais ça reste un objectif individuel. Je veux surtout me focaliser sur l’équipe pour ma première année. Je dois jouer mon rôle, donner mon meilleur effort chaque soir et rester attentif à tous les conseils. Mes coéquipiers savent bien plus de choses que moi. Donc je dois arriver avec l’esprit clair et ouvert pour progresser. »
JOUER AVEC LE CANADA
« Steve Nash (ndlr : GM de l’équipe du Canada) sait quand on peut s’amuser et quand on doit être sérieux. A chaque fois que je lui parle, il me donne toujours des conseils très utiles, comment m’adapter à la ligue et ce à quoi je dois m’attendre et à quoi je dois faire attention. C’est un super gars à avoir dans mon téléphone dès que j’ai besoin de conseils.
« Au camp, on a effectivement parlé de ça et d’essayer d’aller décrocher une médaille aux Jeux de 2016. On a une belle équipe qui se forme avec des joueurs qui sont déjà au niveau NBA, d’autres au niveau NCAA et d’autres encore au lycée. A chacun de ces niveaux, on a des gars qui ont du potentiel. Tout le monde pousse pour 2016 et bosse dur, même pendant l’intersaison. Ça pourrait être un gros truc pour le Canada.
PREMIER SOUVENIR DE BASKET
« Vince Carter (rires). Vince Carter quand il jouait aux Raptors, bien sûr. On avait une bonne équipe à l’époque. Ils tuaient tout ! »
SA BLESSURE
« Ça va, ça s’améliore petit à petit. Je ne suis pas certain de savoir quand je vais pouvoir jouer. Mais j’ai fait essentiellement de la rééducation depuis l’opération le 8 mai dernier. J’ai essayé de serrer les dents et de continuer à m’entraîner deux semaines avant, quand c’était les workouts, mais je n’ai pas pu continuer. J’ai appris beaucoup avec Jay Hernandez, le préparateur physique qui m’a suivi à Long Island. Normalement, à la fin du mois, je devrais pouvoir reprendre… »