Matchs
NBA hier
Matchs
hier
DET113
NYK116
LAC111
DEN105
Pariez en ligne avec Unibet
  • GOL1.45HOU2.72Pariez
  • DEN1.92LA 1.85Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Comment éliminer le « tanking » en NBA ?

lotteryL’adage en NBA dit qu’il faut soit être très bon, soit très mauvais. Très bon pour jouer le titre, très mauvais pour jouer la draft. Le ventre mou est une zone à éviter absolument et, chaque année, des équipes font donc tout ce qu’elles peuvent pour ne pas s’y trouver.

Cette année, les Sixers ne cachent ainsi pas leur intention de ne pas jouer la saison à fond et de reconstruire grâce à la prochaine fournée de joueurs universitaires et internationaux. Par son système, la NBA récompense les mauvaises équipes et les défaites. Quelque chose que beaucoup aimeraient bien changer.

Trouver un système qui élimine le « tanking »

En fin de saison, les équipes ont donc recours au « tanking », elles font exprès de perdre des matches (sans le dire expressément, bien entendu) afin d’avoir plus de chances d’obtenir le gros lot lors de la draft.

Avec le format actuel, la franchise avec le plus mauvais bilan obtient 25% de chances de récupérer le premier choix. L’équipe avec le deuxième plus mauvais bilan se voit accorder 19,9% de chances et puis ça baisse progressivement jusqu’à l’équipe qui possède le meilleur bilan des non qualifiés pour les playoffs.

Comme Jeff Van Gundy, Steve Kerr estime qu’il n’est pas normal de récompenser ainsi la nullité. Dans un article pour NBA.com, il offre donc ses solutions pour réparer le système.

– ne pas défavoriser les équipes qui se battent pour les playoffs : en offrant aux 14 non qualifiées la même chance de remporter le premier, le deuxième, le troisième, le quatrième et le cinquième choix. C’est ensuite que les mauvaises équipes seraient favorisées, l’équipe avec le pire record étant certaine de recevoir, au pire, le sixième choix. Une équipe comme Utah cette saison, qui s’est battue toute l’année pour les playoffs, aurait 5 chances sur 14 de drafter dans les cinq premiers choix alors qu’elle n’avait que 0.5% de chances de remporter le premier choix cette année.

– des choix de draft pour les premiers éliminés des playoffs : l’effet pervers, comme le note Steve Kerr, c’est que si une équipe classée neuvième dans sa conférence obtient 35,7% de chances d’obtenir un choix dans le Top 5, les équipes pourraient finalement décider de préférer jouer la draft plutôt que d’affronter un gros au premier tour des playoffs. L’ancien shooteur propose donc que les équipes qui sont éliminées au premier tour des playoffs reçoivent les choix du deuxième tour, entre la 31e et la 38e place.

Dans le système proposé par Steve Kerr, il y a donc un intérêt à se battre pour les playoffs, même à terminer dans les dernières places qualificatives. Le risque, c’est de voir des équipes calculer en fin de saison pour récupérer les places 7 ou 8 sans jouer à fond le premier tour face aux grosses équipes.

Fixer la position de la draft au 15 mars ?

Beaucoup d’autres ont fait des propositions afin d’éliminer le « tanking ». John Hollinger proposait ainsi de fixer l’ordre de la draft le 15 mars, quand la grande majorité des équipes bataillent encore pour les playoffs. L’avantage est que cette solution évite le « tanking » de certaines équipes de milieu de tableau, qui ne peuvent pas abandonner des matches en cours d’année.

Elle semble également mieux fixer la hiérarchie réelle des équipes. Problème : la fin de saison des équipes éliminées des playoffs n’a plus aucun intérêt à partir du 15 mars, rendant la fin de saison très longue.

C’est pour ça que d’autres préfèrent tenir compte des défaites avant la deadline des transferts et des victoires après, pour fixer les chances de remporter le premier choix. Cela obligerait les équipes à jouer à fond les matches de fin de saison pour espérer remporter le gros lot. Mais là aussi, il peut y avoir un effet pervers : des équipes peuvent « tanker » le début de saison et se mettre à jouer à fond en fin d’année.

Compter le nombre de victoires après l’élimination

C’est aussi le problème de la dernière solution, proposée par le chercheur Adam Gold, qui nous semble pourtant la plus intéressante. L’idée est là d’offrir le plus de chances de remporter la draft à l’équipe qui a gagné le plus de matches lorsqu’elle a appris qu’elle était éliminée des playoffs.

Pour être plus clair : si une équipe sait, à 20 matches du terme de la saison, qu’elle est mathématiquement éliminée des playoffs, ses chances à la draft dépendront du résultat de ses dernières rencontres. Si elle finit avec un bilan de 9 victoires pour 11 défaites, elle aura ainsi plus de chances pour la draft qu’une équipe éliminée 15 matches avant la fin de saison et qui a fini sur 8 victoire pour 7 défaites.

L’avantage est que cela permet à la fois de récompenser les mauvaises équipes, éliminées très tôt des playoffs, tout en les encourageant à jouer la fin de saison à fond. L’effet pervers, puisqu’il y en a un dans chaque système, c’est que des équipes pourraient alors faire une croix sur le début de saison, espérant ainsi être éliminées des playoffs au plus vite, avant de se donner à fond.

Malheureusement, il n’existe pas de système parfait et des équipes pourront toujours en profiter, d’une façon ou d’une autre. Néanmoins, il existe des solutions pour que les équipes ne fassent pas une croix sur une saison complète, plaçant leurs fans dans l’attente en méprisant ce qui doit motiver les sportifs : la victoire.

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Tags →
Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *