« Doc a prouvé ce qu’il valait en tant que coach. Il n’y a personne que je souhaite plus voir coacher mon équipe que Doc Rivers. »
A l’heure où les Mike Brown et Avery Johnson se retrouvent au chômage, Danny Ainge souhaite que Rivers puisse continuer à travailler sans cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Ainsi, il a tenu à renouveler publiquement sa confiance malgré la modeste huitième place et les 3 défaites consécutives des Celtics.
« Quand l’équipe ne gagne pas, c’est autant ma faute que celle de Doc, » poursuit-il auprès de CSNNE. « Nous sommes ensemble dans le succès comme dans l’échec. Souvent, ce sont les joueurs qui ne font pas ce qu’il faut. Parfois, ce sont les coaches et parfois, c’est moi et mon staff. Nous devons trouver les vraies raisons qui font que l’équipe n’atteint pas les standards fixés. »
Evidemment, des entraîneurs encensés par leur staff et virés la semaine suivante, nous en avons connu des dizaines mais Danny Ainge ne semble pas faire partie de ces dirigeants impulsifs.
De plus, virer Rivers n’est pas dans son intérêt car, d’une part, il est l’un des meilleurs coaches de la ligue et, au contraire d’Avery Johnson, est toujours soutenu par l’ensemble de ses joueurs.
D’autre part, au-delà de leur bonne entente, Ainge reste persuadé que la sauce va finir par prendre.
« J’ai appris que dans ce métier, la patience est une vertu. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’aime Doc. Quand les choses ne se passent pas bien, il est celui que je souhaite à mes côtés. Il faut être quelqu’un d’unique pour garder le respect de jeunes joueurs après une série de défaites. »