On le sait : quand Sam Presti a offert 55.4 millions de dollars sur 4 ans à James Harden, il n’a donné qu’une heure de réflexion à son joueur pour accepter le contrat, avant de le transférer à Houston lorsqu’aucune réponse n’est venue. Un délai très court qui reste en travers de la gorge du barbu.
« Après tout ce que nous avions construit, et tout ce que nous avions fait, ils me donnent une petite heure ? », explique James Harden à Yahoo! Sports. « C’était l’une des plus importantes décisions de ma vie. Je voulais rentrer chez moi, prier. Ça m’a fait mal, vraiment mal ».
Le sixième homme de l’année, la saison dernière, ne sait pas si un délai de réflexion plus long aurait changé les choses, mais il aurait aimé pouvoir en être sûr. A-t-il pour autant saboté l’affaire pour devenir le leader d’une équipe et ne plus être dans l’ombre de Kevin Durant et Russell Westbrook ?
« J’étais avec des gars très talentueux à Oklahoma City, des All Star, et j’aurais été sur le siège arrière là-bas. Ça m’allait mais je n’aurais pas eu la chance de montrer à quel point je suis talentueux. C’est une opportunité différente ici ».
Pour l’arrière, Houston est un retour aux sources, lorsqu’il était la star de son lycée et de son université.
« C’est comme si je revenais en arrière. Je dois être un leader, je dois marquer. Mais peu importe la situation, je m’en sortirais ».