Hall of Fame : les confidences de Don Nelson

Ce soir, Don Nelson fera son entrée au panthéon du basket. Avec 1 335 victoires en tant que coach, l’ancien quintuple champion NBA est aujoud’hui le recordman en la matière.

Pour ESPN, Nelson est revenu sur sa carrière riche en émotions, en succès mais aussi en échecs.

Et d’abord, sa marque de fabrique comme coach : le small ball, souvent appelé le Nellie Ball.

« Le Nellie Ball, c’est le small ball, jouer vite et bien. Tous les joueurs peuvent jouer partout. On utilise le Nellie Ball quand on n’a pas une bonne équipe ou plein de petits dans son effectif et pas assez de grands. Quand on a une mauvaise équipe, il faut être créatif pour espérer gagner des matches. »

Nelson se défend donc d’avoir utilisé cette méthode uniquement avec des équipes moyennes.

« Je devais innover quand c’était nécessaire. Sinon, je ne voulais pas. Quand j’avais une forte équipe, je ne jouais pas le small ball. À Milwaukee, avec Bob Lanier, on jouait intérieur. »

« Dirk, c’était du jamais vu pour moi »

Pourtant Bob Lanier ne fait pas partie des meilleurs joueurs que Don a coachés.

« Sidney Moncrief, Dirk Nowitzki, Steve Nash, Chris Mullin, Tim Hardaway et Mitch Richmond. C’est le top. »

Nowitzki est probablement le plus gros coup de Nelson. Arrivé en NBA quasiment inconnu, avec une coupe de cheveux kitsch au possible, l’Allemand est devenu l’un des meilleurs joueurs de l’histoire.

« J’ai vu Dirk pour la première fois à 17 ou 18 ans. J’ai vu ses entraînements, avec Donnie mon fils, je n’avais jamais vu un joueur aussi fort, aussi jeune, c’était incroyable. Paul Pierce était encore disponible à la draft, et ça aurait été un bon choix, mais on a gardé Nowitzki pour sa taille et ses qualités. »

Enfin, Nelson aurait pu coacher les Celtics dans les années 80 ou San Antonio où son ancien assistant, Gregg Popovich, est devenu le coach emblématique, 4 fois titré.

« Comme j’allais être viré de Golden State, si j’avais été à San Antonio, Popovich aurait été mon GM. Aors qu’avant il était mon assistant, ça aurait été très marrant ! »

A propos de Golden State, il ne souhaite pas s’étendre sur son embrouille avec Chris Webber.