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Preview de la finale des JO de Londres : Etats-Unis – Espagne

On prend les mêmes et on recommence…

Comme à Pékin, en 2008, la finale des Jeux olympiques opposera les Etats-Unis à l’Espagne (16h00). Il y a quatre ans, la « Redeem Team » s’était imposée aux forceps (118-107) à l’issue d’un match considéré comme le plus beau de l’histoire du basket international.

Cette fois-ci, le héros de l’époque, Dwyane Wade n’est pas là. Dwight Howard non plus. Pourtant, les Américains semblent plus forts qu’il y a quatre ans.

Présentation du match.

DES ETATS-UNIS SOUVERAINS

« Les chiffres ne mentent pas » comme on dit aux Etats-Unis. Le Team USA version 2012 est plus impressionnant que l’équipe de 2008. Avec près de 117 points de moyenne, et une pointe à 156 points face au Nigéria, les coéquipiers de LeBron James affichent quasi la même moyenne que la Dream Team 1992 et c’est 10 points de plus que la formation de 2008. L’écart moyen par match est aussi plus grand (+6 par rapport à 2008). Même malmenés, comme ce fut le cas face à la Lituanie en match de poule, les Américains ont cette capacité à pouvoir faire la différence sur 5-10 minutes. Il suffit d’un coup de chaud de Kobe, LeBron, Durant ou Anthony pour renverser n’importe quelle situation.

« J’ai le sentiment que nous avons le potentiel pour être meilleurs que l’équipe de 2008. Mais eux avaient ramené l’or, et nous ne l’avons pas encore fait » rappelle LeBron James, qui pourrait devenir le 3ème joueur de l’histoire (après Jordan et Pippen) à remporter la même année les titres NBA et olympique.

DES ESPAGNOLS RENVERSANTS

« Ne vous laissez pas tromper par les Espagnols, prévient d’entrée Kevin Durant. Ils sont costauds, compétitifs et c’est vraiment une bonne équipe. Ce sera tout sauf une balade de santé pour nous ».

Avec deux revers au compteur en phase de poule (celui contre le Brésil était volontaire…) et des lacunes en quart et demi-finale, l’Espagne apparaît pourtant affaiblie. Les héros sont fatigués et le basket de la « roja » est beaucoup moins flamboyant. Les contre-attaques sont plus rares. Navarro est à 50% de son niveau et la créativité d’un Ricky Rubio n’a pas été comblée.

Malgré ça, les Espagnols sont encore en finale… car ils ont cette capacité à ne jamais douter. Face à la France et la Russie, les hommes de Sergio Scariolo sont parvenus à renverser le cours du match en deuxième mi-temps. Leur jeu intérieur (les frères Gasol et Ibaka) est peut-être le plus complémentaire et le plus performant au monde. Et puis, depuis le début de la compétition, ils sont programmés pour cette finale. Ils sont montés en puissance au cours de ces Jeux avec un seul objectif : battre les Etats-Unis en finale.

LA CLÉ DU MATCH

Elles sont multiples, mais on en retient trois. D’abord, cela concerne la capacité de l’Espagne à réussir sa première mi-temps. Face à la France et la Russie, Pau Gasol et les siens ont attendu 25 minutes avant d’entrer dans le match. S’ils agissent ainsi face aux Américains, ils vont exploser.

Puis, il y a le jeu intérieur. « Par rapport à 2008, Marc Gasol est devenu un joueur majeur en NBA. cela change beaucoup de choses. » Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Kobe Bryant. Il aurait pu ajouter que Serge Ibaka est aussi devenu Espagnol et qu’il est un pion essentiel de la meilleure équipe de l’Ouest, le Thunder. Avec le trio formé des frères Gasol et d’Ibaka, l’Espagnol possède l’arme ultime pour dominer les Américains. A condition évidemment que les extérieurs parviennent à mettre la balle dans la raquette. Une mission difficile…

Enfin, il y a l’adresse extérieure des Américains. Kevin Durant et Carmelo Anthony enfilent les 3-points comme d’autres les lancers-francs. La ligne à 3-points est plus proche, et ils se baladent à cette distance. L’Espagne ne possède aucun shooteur régulier de cette trempe, et si les Etats-Unis débutent le match comme face à l’Argentine, ça peut vite tourner à la démonstration. Ce fut un peu le cas il y a un mois à Barcelone…

LE MATCH DE PRÉPARATION EN 2012

LA FINALE DE 2008

Etats-Unis bat Espagne 118 à 107 (38-31, 31-30, 22-21, 27-25)

Etats-Unis

39 paniers (dont 13 sur 28 à trois points) sur 65 tirs – 27 lancers francs sur 37 tentés – 31 rebonds – 17 passes décisives – 13 balles perdues – 27 fautes personnelles.

Marqueurs: Wade (27), Bryant (20), James (14), Paul (13), Anthony (13), Howard (8), Bosh (8), Williams (7), Prince (6), Kidd (2).

Espagne

38 paniers (dont 8 sur 17 à trois points) sur 74 tirs – 23 lancers francs sur 28 tentés – 37 rebonds – 16 passes décisives – 14 balles perdues – 26 fautes personnelles – 1 joueur sorti: Jimenez.

Marqueurs: Fernandez (22), Gasol (21), Navarro (18), Jimenez (12), Gasol (11), Reyes (10), Rubio (6), Garbajosa (3), Rodriguez (2), Mumbru (2).

VOTRE PRONOSTIC

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