Septième joueur de l’histoire à réaliser au moins deux triple double dans une finale NBA, LeBron James aura été monstrueux du début à la fin de ces playoffs.
Juste avant la finale, nous vous disions qu’il ne devait surtout pas se relâcher au scoring comme ce fut le cas en 2007 et 2011 et le MVP des Finals ne nous a pas déçus.
Jugez plutôt la différence entre ses stats en finale 2007 et 2011 cumulées et celles de 2012.
min | pts | tirs | 3-pts | LF | rbds | pds | ints | cts | bps | |
2007-2011 | 43,7 | 19,5 | 39,8 | 23,4 | 69,2 | 7,5 | 6,8 | 1,4 | 0,6 | 4,6 |
2012 | 44,0 | 28,6 | 47,2 | 18,8 | 82,6 | 10,2 | 7,4 | 1,6 | 0,4 | 3,8 |
Beaucoup plus incisif en attaque, le meilleur marqueur des playoffs (30.3 pts/m) a également su élever son niveau dans les autres compartiments du jeu. A tel point qu’il termine cette finale avec un double double de moyenne auquel s’ajoutent ses 7.4 passes.
Quant à ceux qui l’accusaient depuis un an de disparaitre dans le quatrième quart-temps, le « King » a là encore su leur répondre.
Ici, ses stats dans les douze dernières minutes de la finale 2011 comparées à celle qui vient de s’achever.
min | pts | tirs | 3-pts | LF | rbds | pds | ints | cts | bps | ||
2011 | Total | 69 | 21 | 7/21 | 1/9 | 3/3 | 11 | 11 | 3 | 1 | 7 |
Moyenne | 11,5 | 3 | 33,3 | 11,1 | 100 | 1,8 | 1,8 | 0,5 | 0,2 | 1,2 | |
2012 | Total | 53 | 32 | 8/24 | 1/6 | 15/18 | 13 | 5 | 0 | 0 | 6 |
Moyenne | 10,6 | 6,4 | 33,3 | 16,6 | 83,3 | 2,6 | 1,0 | 0,0 | 0,0 | 1,2 |
Pas d’interception ni de contre et un pourcentage aussi douteux qu’en 2011 diront certains.
Toutefois, ses 18 passages sur la ligne des lancers suffisent à démontrer à quel point il était plus agressif et plus impliqué cette année.
Vous remarquerez également que son seul 3-points inscrit dans les douze dernières minutes est celui qui a peut-être définitivement fait basculer la série dans le Game 4 alors que LeBron était touché par les crampes.
Ce shoot restera le plus marquant de tous mais il est loin d’être le seul panier « clutch » inscrit par James dans cette finale.
En définitive, on pourrait écrire que c’est l’année où LeBron James a compris qu’il ne devait plus jouer plus faire taire les critiques qu’il aura cloué le bec à tous ses détracteurs.