C’était la philosophie des Celtics lors de la saison victorieuse en 2007-2008. Une philosophie d’Afrique, nommé « Ubuntu », que l’on peut traduire par « Je suis ce parce que nous sommes ».
Plusieurs saisons après, les anciens, Kevin Garnett en tête, ont voulu rappeler aux plus jeunes, ce principe de vie dans le groupe des Celtics.
« On prêche le Ubuntu depuis que je suis là. J’ai juste rappelé aux gars, surtout les jeunes ou les nouveaux, comment on a gagné ici, et le credo du basket version Celtics. » explique Garnett à ESPN.
Un rappel essentiel après la défaite du match 2 contre Philadelphie. Une défaite selon Garnett, expliquée par un manque de solidarité.
« J’étais en colère. Après le match, j’ai dit que nous n’allions battre personne, même pas des équipes de lycées, si nous on ne jouait pas ensemble. On a travaillé tellement dur pour en arriver là, que l’on doit rester soudés. »
Le résultat a été plus que positif, Boston a joué un excellent match et a écrasé Philadelphie, pourtant à domicile. Le message est passé : Boston reste motivé.
« On a eu deux matches serrés à la maison, et on voulait leur envoyer un message » poursuit Rajon Rondo.
Ce petit rappel est peut être anodin, mais cela a semble-t-il revigoré les jambes de Kevin Garnett, qui n’a jamais semblé aussi en forme depuis plusieurs années.
Joueur collectif par excellence, l’ancien MVP et meilleur défenseur continue de transmettre sa philosophie, bien aidé par Doc Rivers, pour emmener ses Celtics le plus loin possible.
Et pour l’instant ça fonctionne.