Depuis le début du conflit en NBA, tout le monde évoque les vendeurs de beignets ou de maillots pour qui la grève est une catastrophe. Notre confrère Darren Rovell a voulu estimer précisément les pertes subies par tous ceux qui travaillent autour de la NBA. Et pour qui le lockout n’est pas une histoire de millions, mais plutôt de milliers de dollars bien plus essentiels.
Scott Noguiera tient ainsi un restaurant au TD Banknorth Garden de Boston. Lorsque les Celtics jouent, il gère 8 personnes et, selon ses estimations, l’annulation complète de la saison lui ferait perdre 300 000 dollars, ce qui le place en difficulté face aux banques à qui il doit encore pas mal d’argent.
Kevin Krueger gère lui une entreprise qui fabrique des T-Shirts originaux dans le domaine du sport. Depuis le début du lockout, il a perdu 20 % de ses clients, et 30 % de ses recettes. D’ailleurs, 30 %, c’est le chiffre qui revient un peu partout lorsqu’on évoque la baisse d’activité.
Un hôtel de New York, habitué à recevoir les équipes de passage, estime ainsi qu’un lockout complet sur une saison lui coûterait entre 400 000 et 500 000 dollars. Dans les médias, ce n’est pas non plus la joie.
Le producteur de radio Jesse Thomas, à Denver, explique que la grève pourrait lui faire perdre la moitié de son salaire annuel, soit près de 12 000 dollars. Même chose pour un autre animateur radio. Quant au directeur d’une agence new-yorkaise d’escort-girls, il explique que son chiffre d’affaires est également en baisse de 30 %. Preuve que le lockout touche tous les secteurs d’activité…