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Top 10 des shooteurs de « grande taille » en activité

Ils pointent tous au-dessus des 2,06m et peuvent dépasser les sept pieds sous la toise mais ils sont, ou étaient, reconnus pour leur qualité de shooteurs. Battant en brèche l’idée que les « gros » ont les mains carrées, ces intérieurs peuvent s’écarter du cercle et sanctionner à distance. Grande carcasse mais doigts de fées, un combo rare qui mérite attention.

Basket USA dresse un double classement des meilleurs « grands » shooteurs de l’histoire de la ligue, avec une première partie dédiée aux joueurs désormais retraités et un second volet qui répertorie les joueurs encore en activité. Aujourd’hui, on examine les joueurs encore en activité.

Pour simplifier les comparaisons, nous vous proposons ici d’afficher pour chaque joueur sa taille en pieds puis en mètres, puis son pourcentage au shoot en carrière, d’abord à trois points, ensuite à deux points.

10. Andrea Bargnani (7-0, 2,13m, 37, 44)

“Il Mago” se place en 10ème position. Incroyable potentiel à plus de sept pieds mais capable aussi bien de prendre l’intervalle et casser le cercle en deux enjambées que de déclencher son shoot depuis le périmètre, et au-delà, Bargnani le Raptor est encore trop fébrile.

Ses pourcentages très honnêtes ne peuvent pas effacer cette impression d’inachevé. Critiqué pour son côté soft, on sait également que les joueurs de grande taille mettent plus longtemps à s’affirmer. Dirk a réussi à le faire, Andrea en sera-t-il capable ? La voie est tracée…

9. Antawn Jamison (6-9, 2,06m, 34, 45)

Le vétéran du lot ! Jamison, le Cavalier qui surgit de la nuit pour s’apercevoir que le Roi sans couronne l’a laissé tombé pour les sirènes de Miami Beach, en est déjà à sa 14ème saison dans la ligue ; et avec 34 et 45% de réussite aux shoots, il est loin de démériter.

Double All-Star du temps de Washington, il faisait un carnage en pick and roll avec Gilbert Arenas aux manettes. Formé aux fondamentaux dans l’usine à champions qu’est North Carolina, Tawn a également développé une multitude de shoots bien à lui dans le petit périmètre.

Aussi à l’aise sur le catch & shoot que dans le jeu vers le panier, Jamison fait usage de son combo taille – shoot extérieur à merveille.

8. Vladimir Radmanovic (6-10, 2,08m, 38, 42)

Drafté par les Seattle Sonics, Radmanovic faisait partie de cette équipe avec Ray Allen et Rashard Lewis qui était montée de toutes pièces pour le shoot à trois points.

Représentant de l’école serbe, ce bon Vlad est aussi pur dans sa mécanique de shoot qu’inconstant sur et en dehors des parquets. Surnommé « Space Cadet » par le Zen Master, il a notamment réussi à faire passer une blessure à l’épaule comme une simple glissade alors qu’il s’était en fait blessé lors d’une chute de snowboard pendant ses vacances d’hiver.

A l’instar de Bargnani, il n’a pas justifié tout le bien que l’on pensait de lui, et sa carrière prend peu à peu des allures de tournée sur la « West Coast » (excepté son passage chez les Bobcats). Dommage…

Et un buzzer-beater!

https://www.youtube.com/watch?v=plDrVq8WLaQ&feature=related

7. Hedo Turkoglu (6-10, 2,08m, 39, 43)

Le Michael Jordan Turc : c’est effectivement le surnom pas kitch pour un kuru (ancienne monnaie ottomane) que porte à sa manière Hedo Turkoglu. Celui qui a connu ses heures de gloire au Magic (et celles de honte aux Raptors) est revenu au bercail. Sans le même succès à l’heure de ces lignes.

Passé de l’Efes Pilsen aux Kings de Sacramento, le jeune homme aux cheveux délavés participait autrefois aux prémices d’un règne violet et argent des troupes de Rick Adelman. Véritable phénomène de mode (on ne parle pas que des cheveux), la version United Colors of Benneton des Kings avait enflammé les foules. Et Turkoglu faisait son apparition sur la scène.

Shootant à trois points, galopant en contre-attaque, menant le jeu à l’occasion, Hidayet intriguait. Aujourd’hui beaucoup moins rapide, il continue de distiller les passes pour Superman et d’artiller dans le jeu offensif libertaire de Van Gundy. Son année 2008 a été son chef d’œuvre. Distingué comme meilleure progression, Turkoglu avait les clés du camion qu’il conduisait jusqu’en finale.

Ailier shooteur de grande taille, il peut se créer son shoot comme recevoir la balle d’un camarade bien intentionné. Connu pour ses exploits en quatrième quart, les fans du Magic n’attendent qu’un bis répétita.

Plus un mix de la dernière saison :

https://www.youtube.com/watch?v=PjZqwPeYqDc&feature=related

6. Mehmet Okur (6-11, 2,11m, 38, 46) / Troy Murphy (6-11, 2,11m, 39, 45)

Pour cette sixième place, nous plaçons deux joueurs similaires : même taille, même poste, même propension à se blesser, et surtout même « shooting touch » au-delà des 7,23. Si le premier est droitier alors que le second est gaucher, leurs statistiques très proches renforcent le parallèle entre les deux pivots.

Mehmet la mèche est cependant le plus connu des deux, ayant entamé sa carrière NBA avec les Pistons (où il a gagné le titre, ne l’oubliez pas) et ayant eu un rôle non négligeable dans les belles saisons du Jazz du crépuscule de Sloan.

Troy Murphy, à l’inverse, est l’exemple typique du joueur méconnu car assigné aux équipes de fond de classement. Successivement aux Warriors, Pacers, et Nets, Murphy a davantage squatté l’infirmerie que le terrain pour les Celtics cette année. Tout comme Okur, il devra retrouver du rythme et des jambes pour maintenir à flot ces bonnes stats aux shoots.

5. Channing Frye (6-11, 2,11m, 40, 45)

Le plus sous-estimé du classement ! Sans faire de bruit, Channing Frye se fait un nom. Il avait été chahuté de gauche à droite, entre New York et Portland, mais il semble bien avoir trouvé son chez lui en Arizona. Et quoi de plus normal quand on sait que le garçon y a fait ses classes.

Depuis son arrivée chez les Suns, Frye rayonne littéralement. 44% de réussite à trois points pour sa première saison. 13 points par match – son record personnel – pour sa seconde (et une sélection au concours à trois-points du week-end All Star, premier pivot choisi depuis Sam Perkins en 1997). Frye se sent bien et il rentre désormais les shoots décisifs s’il le faut (par deux fois cette saison).

Doté de très bonnes mains, il se positionne souvent en tête de raquette pour déclencher son shoot après la passe de l’inévitable Nash. Jouant souvent à la confiance, il semble avoir définitivement franchi un palier cette saison.


Et ses shoots victorieux de l’année :
https://www.youtube.com/watch?v=ja3DcMBZFtg&feature=related

4. Rashard Lewis (6-10, 2,08m, 39, 45)

Un autre choix de draft des Sonics en 98, et un second tour s’il vous plait. Rashard Lewis, dans la lignée des Kemp, Bryant et Garnett, ne voulait pas attendre plus longtemps et sautait directement dans le grand bain sans passer par la case université.

D’abord catalogué comme un ailier athlétique, Lewis s’est rappelé longtemps de ce soir de draft pour développer un jeu d’une extrême polyvalence en attaque.

Avec Ray Allen dans un des duos dévastateurs en la matière, Lewis a progressivement gagné ses galons de bombardiers. Elément clé du rush du Magic en 2009 qui rallie les finales, il peut également sortir les gros shoots qui font basculer les matchs.

Actuellement à 1 674 shoots à trois points réussis, il peut facilement atteindre les 1 900 et se placer sur le podium historique de la ligue derrière les pistoleros Miller et Allen.

Avec un geste tout à fait particulier, entre la tenue hyper haute de Rasheed Wallace et le fouetté rapide du poignet à la Billups, Lewis s’est maintenu sept saisons de rang à plus de 100 shoots réussis par saison. Une série qui s’est terminé l’an dernier.

Actuellement dans le guêpier de Washington, on ne serait pas loin de penser qu’un transfert pourrait se tramer sous le capitole tant Rashard s’est montré touché après son transfert d’Orlando.

https://www.youtube.com/watch?v=crkKuNs9jVA&feature=related

Bourreau des Cavs en 2009 :

3. Peja Stojakovic (6-10, 2,08m, 40, 45)

Sans conteste, un des meilleurs shooteurs à trois-points que la ligue ait connu. En tous cas, ses statistiques parlent pour lui : 40% en carrière, bon début ; 1 700 tirs réussis, c’est du sérieux ; et plus de 100 trois-points réussis dans une saison au moins dix fois dans sa carrière, là, ça classe le personnage (240 en 2003-04 avec les Kings, et 231 en 2007-08 avec les Hornets notamment).

Repêché de justesse du marasme de Toronto, il a enfin obtenu avec les Mavs la bague après laquelle il courait depuis son époque grandiose des Kings. Avec 24 points de moyenne à 43% de réussite derrière l’arc et 48% à deux points, sa saison 2003-04 en terre californienne est résolument sa meilleure et elle lui vaudra même une place dans le second cinq de la ligue.

Véritable gâchette, c’est surtout devant la facilité et la vitesse d’exécution de son shoot que l’on reste béat d’admiration. Tel un arc son bras droit envoie la flèche avec précision vers sa cible. Campé dans les coins ou, à la parade, dans des décalages en deux-trois dribbles pour dégainer, Peja ne ratait rarement une occasion de griser la feuille de stats quand son dos le laissait tranquille.

Reconnu également sur la scène internationale avec un doublé Europe – Monde en 2001-02 (et un championnat de Grèce acquis au dépens de son futur coach Byron Scott, alors en fin de carrière au Pana), Stojakovic rejoint la caste très fermée des grands champions sacrés sur tous les continents.

https://www.youtube.com/watch?v=2nOsHBwO2wM&feature=related

Contre les Bobcats (l’occasion de revoir le Stach Man, aka Adam Morrisson)

https://www.youtube.com/watch?v=xGjAgluG3Ps&feature=related

Son dernier fait d’arme durant les derniers playoffs :

2. Kevin Durant (6-9, 2,06m, 36, 46)

La nouvelle génération ! KD a les dents longues. Non content d’avoir remporté (déjà !) deux trophées de meilleur scoreur de la ligue, et une breloque de champion du monde l’été dernier, Durant continue, malgré le lock-out, d’impressionner fans et spécialistes du ballon orange.

Si ses moyennes en carrière sont relativement basses par rapport à ses concurrents, c’est avant tout parce que le franchise player d’OKC est rudement mis à contribution. Souvent obligé de se créer son propre shoot ou de balancer une prière en fin de possession, il n’en garde pas moins des moyennes honorables. Mais sa progression, et avec lui, celle de son équipe du Thunder, fait tourner les têtes. Et il y a de quoi !

L’ancien bambin de Washington, qui a fait ses classes chez les Longhorns de Texas, est un travailleur forcené. Son geste de shoot est ultra-rapide et de plus en plus efficace. Son envergure impressionnante (remember le face de l’année sur Brendan Haywood) alliée à un toucher de balle au-dessus de la moyenne font de lui un candidat permanent au trophée de MVP pour les 10 prochaines années.

Admirez son geste, ses mains embrassent littéralement la gonfle avant de la lancer dans un fouetté quasi-parfait !

https://www.youtube.com/watch?v=X7NQOtMDwhQ

1. Dirk Nowitzki (7-0, 2,13m, 38, 48)

Tout a déjà été dit sur le grand blond… Au début de sa carrière, ce sont des quolibets et des moqueries que le natif de Würzburg récolte à la douzaine. Trop soft, maladroit, pas sexy, tous les critiques tirent à boulets rouges sur l’Allemand. Puis à force de travail – un vrai stakhanoviste – et d’échecs essuyés avec dignité pour mieux grandir, le Wunderkind est revenu plus fort ! Désormais partie intégrante du panthéon NBA avec son titre 2011, il peut savourer.

Mais les chiffres sont monumentaux. 23 points de moyenne, soit un abattage peu commun, et pourtant des pourcentages de réussite au shoot tout à fait propres. Comme toujours avec Dirk, serait-on tenté de dire. Il a développé une panoplie offensive que peu d’arrières peuvent se targuer de posséder. Son shoot à reculons sur un pied est un classique du genre, dans la veine du skyhook de Kareem. A savoir, un tir « incontrable » que le joueur d’attaque a su maîtriser et que le défenseur, quelle que soit sa qualité, ne peut pas arrêter.

Et que dire de son sang-froid ! Le MVP 2007 a répondu présent pour son équipe de toujours. Ses départs à la corde contre Chris Bosh ou ses tirs décisifs durant toute la finale ont terminé de convaincre les plus dubitatifs que Nowitzki est de la race des seigneurs. De ceux qui peuvent faire la différence à tout moment. Ou porter leur équipe à bout de bras – malgré la fièvre.

Testé à toutes les températures, sous tous les climats, et face à toute intempérie, le shoot de Dirk est sans aucun doute l’un des plus remarquables de la ligue.

Les secrets de l’entraînement avec son gourou Geschwinder :

Et une bonne « story » siglée NBA :

https://www.youtube.com/watch?v=w4iVH26cFec&feature=related

Mentions spéciales: Kevin Love (6-10, 2,08m, 37, 46), Danilo Gallinari (6-10, 2,08m, 38, 43), Charlie Villanueva (6-11, 2,11m, 35, 45), Matt Bonner (6-10, 2,08m, 41, 47).

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