Face aux rumeurs d’un retour à Cleveland, LeBron James règle ses comptes !

Alors que son agent, Rich Paul, assure qu’il n’a pas fait pression sur les dirigeants des Lakers lors de la « trade deadline » et qu’il ne se permettrait pas de s’immiscer dans le recrutement, c’est LeBron James qui s’est exprimé sur les rumeurs. On lui a prêté l’intention de revenir à Cleveland, ou même de quitter les Lakers avant la fin de son contrat. L’intéressé dément, et il cite les journalistes concernés, et il règle même quelques comptes.

« Je ne comprends pas comment certains de mes commentaires du week-end ont été sortis de leur contexte… Je n’ai jamais dit que je me voyais jouer sous le maillot des Cavaliers. J’ai parlé à Jason Lloyd [de The Athletic] et il m’a posé la question. J’ai dit : ‘Eh bien, je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, mais en fait, je ne sais pas si je me vois jouer avec les Cavaliers. Je n’en sais rien. Est-ce que je pourrais me voir prendre ma retraite sous le maillot de Cleveland ?’ Et il m’a demandé : ‘Et si vous reveniez à Cleveland, pour un contrat d’un jour ?’ J’ai répondu que c’était possible ».

« C’est comme lorsque j’ai fait des compliments sur le GM d’OKC. Je pense vraiment qu’il fait un travail phénoménal, et vous en déduisez que je dis que Rob (Pelinka) ne fait pas du bon travail »

Même fermeté à propos de ses déclarations sur son fils Bronny.

« Et puis il y a les choses sur mon fils, le fait que je veuille jouer avec mon fils où qu’il aille, et c’est comme si vous preniez mes mots, les déformiez et les changiez de place. C’est comme lorsque j’ai fait des compliments sur le GM d’OKC. Je pense vraiment qu’il fait un travail phénoménal, et vous en déduisez que je dis que Rob (Pelinka) ne fait pas du bon travail. (…) Je m’en fous des choix de Draft. Je me soucie seulement de gagner des titres. En quoi c’est dirigé contre Rob et la franchise des Lakers ? Rob a fait la même chose. Il est allé chercher Anthony Davis, il ne se souciait pas non plus des choix de Draft, évidemment. »

Finalement, il termine en visant un journaliste en particulier, Bill Oram, qui suit les Lakers depuis 2013, d’abord pour l’Orange County Register et désormais pour The Athletic.

« C’est vraiment bizarre ce que vous faites… Pas tous, mais celui qui lance tout ça, et de toute façon, Bill n’aime pas les Lakers. À chaque fois que Bill dit quelque chose sur les Lakers, c’est négatif. J’espère que personne aux Lakers ne croit sur parole ce que dit Bill Oram. Je n’espère vraiment pas. Il n’a pas dit une chose sympa sur les Lakers depuis tellement longtemps. »

La presse a-t-elle donc tiré des conclusions hâtives sur les intentions du « King », qui se contentait de donner un avis sur différents sujets sans lien ? C’est possible, mais LeBron James a souvent utilisé des commentaires indirects pour faire passer ses messages dans sa carrière, et il sait très bien qu’en commentant en quelques jours un éventuel retour à Cleveland, l’arrivée de son fils en NBA et le travail d’autres GM, il génère forcément beaucoup de bruit.

Sans compter qu’il a également minimisé son influence sur la mise en place du roster des Lakers…

« Tout d’abord, je n’ai pas les commandes. Ils me demandent mon opinion, et j’exprime mon opinion et ce que je crois. Mais je n’appuie sur aucun bouton. C’est à ça que sert le « front office », c’est à ça que sert la direction. Je n’appuie sur aucun bouton. Donc on peut régler ça de suite. J’aimerais qu’on joue mieux au basket, mais entre moi, AD et Russ, je pense qu’on a joué moins de 15 matchs ensemble cette saison. Et c’est la plus grande déception jusqu’à présent pour nous trois, parce que nous voulions tous voir cela fonctionner, et nous n’avons tout simplement pas été sur le terrain au même moment. »