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Les Raptors racontent les difficultés de ce processus de Draft adapté à la pandémie

La pandémie affecte le calendrier mais aussi les conditions d’évaluation, les rumeurs, et les choix finaux.

Dans 14 jours aura enfin lieu la Draft, près de cinq mois après sa date initiale. Mais la pandémie n’a pas uniquement bouleversé le calendrier : elle a aussi complètement changé la manière d’évaluer les prospects.

En plus d’avoir vu leur saison écourtée à la fin de l’hiver, ils n’ont pas pu rencontrer les franchises dans des conditions optimales, et ce même si les rendez-vous physiques ont été autorisés ces dernières semaines à la place des vidéos du Draft Combine ou des visioconférences. Car ces rendez-vous individuels se font selon certaines conditions : les clubs doivent se déplacer pour voir les joueurs de manière individuelle avec des délégations réduites.

Patrick Engelbrecht, directeur du scouting chez les Raptors, fait partie de celle de son club, avec le président Masai Ujiri, le GM Bobby Webster, et l’assistant GM Dan Tolzman. Il raconte comment la franchise, qui dispose des 29e et 59e choix, s’adapte, et évoque les conséquences de ce processus pré-Draft sur leur choix final. Car il y en a évidemment : malgré le fait que les joueurs soient surveillés depuis longtemps, comme le rappelait l’assistant GM Dan Tolzman il y a peu, il s’est passé beaucoup de choses depuis.

« On connaît grosso modo le Top 40 mais on n’a aucune idée de l’ordre »

« Cette pandémie a affecté les gens de bien des manières et il faut faire attention au moment de juger ces jeunes hommes qui ont traversé cette pandémie » note-t-il dans des propos relayés par TSN. « Certains ont accès à un gymnase, d’autres non. Certains ont des agents avec des ressources qui peuvent tout gérer, d’autres non. Il faut donc prendre tout ça en compte et trouver qui va réussir dans ton environnement et montrer son talent. »

Et même pour ceux qui ont pu s’entraîner et se montrer, les conditions d’évaluation ne sont pas les mêmes. « D’habitude les gars sont sur notre parquet, avec nos maillots, ils suivent notre rythme, nos entraîneurs de G-League bossent avec eux, notre staff est sur le côté. Disons qu’il y a un niveau d’intensité différent dans la salle quand tu fais un workout chez toi. » Surtout quand on est seul.

« Un-contre-zéro, c’est spécial. Tu te concentres plus sur l’arsenal du joueur, la condition physique, le degré de préparation. Mais au niveau de la compétition, on ne voit pas qui va pousser sur un exercice, qui va se battre avec quelqu’un d’autre. Il faut donc se reposer davantage sur le scouting que tu as fait dans les passé. »

Tout le monde est dans le même sac et c’est ce qui rend aussi les pronostics si indécis.

« C’est dur d’avoir un consensus. Les gars comme moi ne regardent pas vraiment les mock drafts. Mais on parle constamment des prospects et on peut avoir le sentiment que tout sera basé sur la popularité. Ne pas avoir ça, c’est différent. On connaît grosso modo le Top 40 mais on n’a aucune idée de l’ordre. Ça rentre dans la stratégie. S’il y a quelqu’un que tu aimes vraiment, c’est très dur de mettre en place une stratégie pour l’avoir parce qu’on n’a aucune idée d’où il peut atterrir. » Ce qui promet une soirée riche en surprises.

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