Utah démarre plutôt bien, Rudy Gobert étant servi près du cercle dans un match « à l’ancienne », avec une bonne alternance des deux côtés. L’entrée des remplaçants en deuxième quart-temps, et notamment de la mobylette TJ McConnell, permet toutefois à Indiana de faire un premier écart. Joe Ingles répond mais c’est TJ Warren, particulièrement incisif, qui va finalement permettre à Indiana de pointer à +10 (53-43) à la pause.
Les Pacers semblent avoir mis la main sur le match, dans un collectif qui tourne bien, mais Bojan Bogdanovic décide de se rappeler au souvenir de son ancienne équipe. Le shooteur croate enchaîne les réussites, aidé par l’activité de Donovan Mitchell à mi-distance, et le Jazz n’est finalement qu’à deux possessions (96-90) à 8 minutes de la fin.
Tout est donc encore possible pour le Jazz, sauf que le duo Malcolm Brogdon – Domantas Sabonis prend les choses en main sur le pick-and-roll, Jeremy Lamb prenant le relais de son meneur pour finir le travail.
Utah ne peut que constater le gonflement de l’écart et la solidité de cette équipe d’Indiana, qui attend désormais le retour de Victor Oladipo pour donner sa pleine mesure. Avec ce nouveau succès (121-102), les Pacers continuent ainsi leur ascension dans la conférence Est. Le début de saison raté est désormais bien de l’histoire ancienne.