Marc Gasol en mode diesel

Au hasard du calendrier NBA, il y a clairement des débuts plus compliqués que d’autres. Pour entamer son aventure à Toronto, Marc Gasol a affronté les Knicks, privés de victoire depuis le 4 janvier dernier.

Comme le pivot n’avait pas joué depuis quasiment une semaine, il a commencé sur le banc et a rendu une jolie copie en seulement 19 minutes : 7 points, 6 rebonds et 2 interceptions. L’Espagnol avait préparé son match avec l’assistant des Raptors, Sergio Scariolo, qui est également son coach avec la sélection nationale.

« Bien évidemment, je lui ai posé des questions sur la façon de réagir à chaque situation », raconte l’ancien All-Star. « Mais au fond, c’est surtout une question de lecture et de réaction. Il s’agit de comprendre où on va obtenir la balle et quel style de shoots on pouvoir prendre. »

Marc Gasol a uniquement tenté sa chance à sept reprises, ne forçant rien. Il a davantage cherché ses coéquipiers.

« Il a surtout évolué avec les remplaçants », explique Nick Nurse. « C’était très bien car ils avaient besoin de quelqu’un comme ça pour les maintenir en ordre de match, pour que l’attaque tourne bien. Il a été à l’origine d’une tonne de shoots et n’a terminé qu’avec une seule passe alors qu’il aurait pu finir avec huit assists. On a manqué des layups et des shoots à 3-pts. Mais ce sont des bons débuts, et on peut voir que c’est un joueur de grande classe. »

Surtout en défense où il a réalisé quelques bonnes interventions avec son sens du placement, même si sa prestation doit être remise en perspective avec le niveau de New York. Néanmoins, Marc Gasol n’est pas non plus à son maximum et les promesses sont séduisantes. « Pour un joueur qui vient d’arriver, on voit qu’en attaque, ça circule très bien », conclut le coach de Toronto. « C’est un joueur qui est toujours bien placé pour que tout fonctionne. »