En l’absence de Chris Paul, au repos pour cette seconde soirée de « back-to-back », James Harden n’a pas l’intention de perdre ses bonnes habitudes de « scoring » cette saison. Moins distributeur qu’à l’accoutumée, le gaucher est rapidement intenable dans cette partie. Ricky Rubio, Joe Ingles… Les défenseurs locaux font ce qu’ils peuvent pour tenter de le gêner. En vain.
Le festival Harden
Son « stepback » de loin, malgré beaucoup de déchets, fait mal et ses attaques de cercle l’emmènent régulièrement sur la ligne des lancers, où il passe une soirée parfaite (15/15). Le public et les joueurs du Jazz s’agacent pourtant régulièrement durant la partie des coups de sifflet obtenus par James Harden. Ce dernier sanctionne également, et étonnamment, sur de très rares « jumpers » à mi-distance. À la pause, il approche déjà des 30 points au compteur, et il n’aura aucune difficulté à réussir son 26e match de suite avec 30 points ou plus, se rapprochant un peu plus de Wilt Chamberlain.
Malgré le festival de l’artificier texan, le Jazz reste au contact de son adversaire, en particulier grâce à la belle entrée de Royce O’Neale en première période. Le souci pour Utah est que ses shooteurs, le trio Mitchell-Ingles-Crowder, mettent parfois dedans de loin mais avec une adresse pour le moins faiblarde (8/28 à eux trois…). Les hommes du Jazz ont tout intérêt à attaquer le cercle et s’offrir des points faciles sur la ligne. Là où, malheureusement pour eux, ils ne brillent pas particulièrement.
Mené d’une douzaine de points à la pause, le Jazz explose dans les premières minutes du second acte, sans doute le tournant de la partie. Rudy Gobert, qui va arracher son double-double le plus compliqué de la saison, récolte rapidement une faute technique. Au poste, James Harden venait de commettre une faute (potentiellement la 4e personnelle) sur lui, non sifflée… Puis Utah s’endort en défense, ouvrant la porte à une nouvelle finition près du cercle de Kenneth Faried.
Donovan Mitchell tente mais manque d’adresse
Houston se retrouve subitement avec près de 20 points d’avance et la réaction des locaux tarde à venir. Malgré ses bonnes intentions, Donovan Mitchell arrose alors que les shoots sont ouverts la plupart du temps. Pas sa soirée à lui, contrairement aux lieutenants du banc des Rockets, Gerald Green et Austin Rivers, parfaits boosters offensifs aux côtés de James Harden.
Utah parvient malgré tout à revenir autour des 15 points de retard dans l’ultime période, profitant d’un James Harden au repos sur le banc. Mais de retour, le MVP en titre bat facilement Joe Ingles sur le dribble puis lui envoie un « stepback » ravageur à 3-points pour clore les débats. Il peut même se permettre d’aller signer quelques maillots et gagner le vestiaire alors qu’il reste quelques minutes à jouer !
Victoire facile donc des Rockets (30 victoires – 22 défaites) qui rejouent à Phoenix, lundi. Même adversaire pour le Jazz (30 victoires – 24 défaites), mercredi à domicile.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.