Il n’a même pas pu se défouler sur sa victime préférée : Andre Drummond. Joel Embiid a été mis au repos par son coach pour la rencontre à Detroit. Pourtant, il l’affirme : nul besoin pour lui de recharger les batteries.
Néanmoins, le All-Star ne le cache pas : depuis l’arrivée de Jimmy Butler, il évolue loin de ses standards. Et loin du cercle surtout.
« Je n’ai pas été moi-même récemment », déclare-t-il. « C’est, je pense, surtout à cause de mon utilisation. Je suis là pour ouvrir le jeu, je suis un poste 5 fuyant, alors que je ne shoote qu’à 29 % à 3-pts. Sur les derniers matches, je commence au large et ça me frustre. »
Sur les trois derniers matches, Embiid est effectivement dans le dur avec 16.8 points de moyenne à seulement 38 % de réussite et un très vilain 8 % à 3-pts. Plus globalement, en onze matches avec Butler, il tourne à 23.8 points et 43 % au shoot. Avant le transfert ? 28.2 points à 48 % au tir.
L’ancien joueur des Wolves ainsi que Ben Simmons n’étant pas des gros shooteurs, ils sont plus tranchants et efficaces en pénétration. Écarter Embiid, c’est aussi faire sortir le pivot adverse donc libérer la raquette. Seulement, le pivot des Sixers, certes capable de shooter de loin, n’est jamais aussi fort qu’à 3-4 mètres du cercle pour imposer sa technique et sa puissance. Un équilibre doit donc être trouvé.
S’il reconnaît pleinement traverser une période compliquée, Embiid l’explique donc par les choix de son coach. Qu’en pense ce dernier ? « Je ne veux pas faire cette connexion, je ne vois pas le rapport avec Butler », écarte Brett Brown. « Mais, de manière générale, on doit faire mieux afin de créer des espaces pour Joel. »
Qui en demande davantage près du cercle.