À Houston, quand Capela va, tout va

C’est une des stats de la saison. Quand les Rockets ont aligné James Harden, Chris Paul et Clint Capela en saison régulière, ils ont remporté 43 matches sur 46 ! En playoffs, la série s’est confirmée avec ce premier succès contre les Wolves.

Si bien évidemment, chacun retiendra la fabuleuse saison de James Harden et l’ajout capital de Chris Paul, la progression de Clint Capela restera essentielle dans la réussite de Houston.

« Je suis là depuis que Clint est arrivé. Il grandit, il écoute, il bosse comme un fou quotidiennement et il se montre dans les grands moments », constate James Harden. « Il a fait un énorme Game 1. »

À la pause, et face à Karl-Anthony Towns, le pivot suisse affichait déjà 20 points et 10 rebonds. Il terminera avec 24 unités, 12 prises et 3 contres, confirmant au passage deux statistiques importantes de sa saison : quand il dépasse les 20 points, Houston n’a jamais perdu en 12 matches. Et quand il contre au moins 3 shoots, c’est 21-0 !

Meilleur est Clint Capela, meilleurs sont les Rockets. C’est aussi simple que ça.

« J’essaie simplement d’apporter ça chaque soir », explique-t-il. « Je me concentre sur ce que je dois faire. J’ai étudié ces gars et je sais ce qu’ils cherchent à faire, ce qu’ils vont essayer. J’essaie de rendre les choses compliquées à mon adversaire. C’est pourquoi je suis si énergique, je cours, je pose des écrans, je conclus près du cercle. Je le fais avec régularité. »

Saison après saison, l’intérieur texan a pris sa place pour désormais être un titulaire indiscutable, un joueur capable d’accumuler les « double double » et surtout qui connaît et accepte son rôle, à la différence d’un Dwight Howard qui n’avait jamais été complètement à l’aise avec James Harden.

« Il était assis à la table des enfants pendant les mariages pendant un bon moment », compare Mike D’Antoni. « Maintenant, il sert les toasts. Il est avec nous, ils ont confiance en lui et il est devenu plus mature. Il est vraiment, vraiment bon. Il est sous-estimé. »

C’est d’ailleurs, encore pour quelques semaines, un des meilleurs rapports qualité-prix de la ligue puisqu’il n’est payé « que » 2.3 millions de dollars cette année… « Il ne sera plus aussi sous-estimé cet été quand il sera payé. Les gens l’ont un peu négligé mais c’est un des meilleurs pivots de la ligue », conclut le coach des Rockets.