Evidemment, le livre à paraître de Ray Allen, où il détaille notamment son passage à Boston et ses problèmes relationnels avec Rajon Rondo, ont ravivé les tensions entre les deux hommes. Interrogé, l’actuel meneur des Pelicans ironise.
« Il veut juste de l’attention. En fait, je mérite des ventes sur ce livre, toute la pub qu’il obtient se fait sur mon nom. Je mérite un pourcentage ou quelque chose. Que ses proches contactent mes proches. Toute la publicité que j’entends se fait sur mon nom. »
Rajon Rondo ne comprend pas pourquoi Ray Allen détaille ainsi les secrets du vestiaire des Celtics.
« Il est clair qu’il a un problème. Peut-être que c’est financier ou que c’est mental. Il veut continuer d’exister. Je suis qui je suis et je n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre. Je ne peux pas dire la même chose de lui. Je suis une meilleure personne que ça, j’assume la responsabilité de ce que je fais. Certaines choses se sont passées dans ma vie, et j’ai relevé la tête. Il a d’autres ambitions. »
Le meneur se dit prêt à discuter avec son ancien coéquipier, entre quatre yeux, pour évoquer notamment la fameuse réunion pour les dix ans du titre de 2008, à laquelle Ray Allen n’avait pas été invité. Rajon Rondo assure ainsi qu’il a demandé aux autres membres de l’équipe et que la majorité d’entre eux ne voulait pas du shooteur à cette petite fête.
En tout cas, une réconciliation pure et simple semble hors de propos.
« Il est à la retraite depuis je ne sais plus combien d’années et il revient avec un livre. Les gens qui font ça ont besoin d’argent. Il aurait dû m’appeler et me demander un prêt. Sans rancune », assure-t-il encore ironiquement.