Après trois finales NBA de rang, dont une défaite en 2017 et ce goût amer en bouche, les Cavaliers se préparent-ils à un éventuel remake face aux Warriors, dès le training camp ? Réponse de Jae Crowder : « Je peux dire qu’on prépare ça avec des schémas, et tout est en place pour ce duel ».
La franchise n’est évidemment pas uniquement focalisée sur les champions en titre, néanmoins ces derniers figurent tout en haut du playbook de Tyronn Lue.
« Il y a ce que ces gars apportent car ils sont très dynamiques dans leur manière d’attaquer, et il y a nous, qui avons beaucoup de schémas dans notre poche pour nous aider plus tard » détaille quelque peu l’ancien celte pour Cleveland.com. « On ne peut pas leur offrir seulement une ou deux possibilités, il faut varier pour les déséquilibrer. »
Dans l’Ohio, on y croit donc dur comme fer : les deux équipes se retrouveront en juin prochain.
« Je peux dire qu’avec notre travail et les différents schémas de coach Lue présentés lors de cette première semaine, ça nous permet simplement d’avoir quelque chose dans notre poche, juste au cas où pour plus tard. »
« Je n’ai jamais été dans une telle situation »
Pour se hisser jusqu’en Finals, les Cavs devront néanmoins surmonter l’obstacle Boston, club que Jae Crowder connaît très bien après y avoir passé deux saisons et demie. Débarqué dans l’échange pour Kyrie Irving, l’ailier assure avoir découvert un monde complètement différent à Cleveland.
« Je n’ai jamais été dans une telle situation » lance-t-il. « L’énergie qu’il y a dans la salle, la manière avec laquelle les gars bossent tous les jours. Ne pas avoir à demander aux gars de faire quoi que ce soit, car ils le font. Je pense que c’est une atmosphère de gagnant et que ce n’est pas une coïncidence si cette franchise, ces gars, sont au sommet de la conférence Est depuis plusieurs années. Ce que j’ai remarqué en arrivant, c’est que tout le monde est sur la même longueur d’onde. Fais ton job et le reste suivra. Je n’ai jamais été dans une telle situation. C’est unique. »
Le joueur est en effet passé du statut d’outsider à celui de favori en changeant d’écurie cet été, grâce en grande partie à la présence LeBron James à ses côtés. Un joueur qu’il qualifie également d’unique.
« Il a beaucoup parlé les premiers jours » poursuit-il. « C’est un truc essentiel en défense qui m’aide, en tant que défenseur, à savoir qui est derrière moi. Il est là à parler, et nous, on est sur la même longueur d’onde en défense. Ça aide énormément et facilite mon boulot. Je n’ai jamais joué avec un gars qui parle. D’habitude, je suis celui qui parle le plus. »