Les Clippers gagnent en s’entraînant au minimum

La stat en dit long. La saison passée, après onze matches, les Warriors affichaient un écart de points de +179, alors même qu’ils étaient déjà en train d’écrire l’histoire. Le mardi 15 novembre, après onze matches également, celui des Clippers est de +183. Oui, oui, vous avez bien lu. Dans une quasi indifférence médiatique – ce qui n’est pas pour leur déplaire – les Clippers dominent la NBA avec une facilité et une autorité qui sont d’abord les fruits de la stabilité.

Beaucoup moins ceux des entraînements, que le calendrier surchargé des Angelenos a rendu inexistants, au grand regret de Doc Rivers.

« Le prochain véritable entraînement, donc selon mes standards, ne sera pas avant décembre. Ce n’est pas facile mais je dois faire avec quand je regarde notre calendrier », expliquait le coach des Clippers avant la fessée infligée aux Nets, lundi soir au Staples Center.

Avant ce premier des trois matches de la semaine programmés à domicile, le leader NBA avait déjà joué 10 matches en 16 jours, dont trois back-to-back. La fatigue commence à se faire sentir, même dans la victoire, et s’entraîner n’est pas donc pas la priorité. Loin de là. En attendant une vraie session éventuelle le 6 décembre, avant la réception des Warriors, les Clippers vont se contenter des shootaround des veilles de joute.

« On a notre petite heure à nous pendant laquelle on répète le même système une dizaine de fois » explique le Doc. « Les joueurs trouvent ça monotone et n’aiment pas mais c’est important que nous le fassions. On doit profiter de ces heures ça et là pour bosser exclusivement ce qui ne fonctionne pas encore très bien. Moi je n’appelle pas ça des entrainements mais c’est comme ça. Ce problème, je l’avais senti venir avant le début de saison ».

Est-ce pour ça qu’il avait décidé de rester près de Los Angeles pendant le camp d’entraînement, et de profiter des six matches amicaux (seulement) pour imposer des entrainements longs et éprouvants ? Il doit y avoir un peu de cela. Pour l’instant, cela paye et les Clippers impriment un rythme d’enfer au reste de la conférence.