Les Celtics se sont-ils vus trop beaux ?

Présentés comme des candidats sérieux à la finale de conférence Est, les Celtics déchantent depuis le début de saison. Contrarié par les absences successives, voire conjuguées, de Marcus Smart, Al Horford et Jae Crowder, Boston déjoue les pronostics d’avant-saison, mais le malaise est-il vraiment surprenant ? Pas pour Danny Ainge, qui n’a aucun problème à ce que ses Celtics apprennent en se prennent des baffes.

« Il arrive souvent qu’une équipe se croit meilleure que ce qu’elle n’est vraiment. Quelle que soit sa qualité, elle va se prendre des claques si elle ne réalise pas ce qu’il faut faire pour gagner », assure le patron sportif de Boston. « Gagner, c’est difficile en NBA et nous ne sommes pas aujourd’hui une équipe qui peut jouer pour jouer. On doit jouer pour vaincre. Nous n’avons pas la même marge d’erreurs que certaines autres équipes, on ne peut pas s’imposer sans être au top »

Il manque un intérieur défensif

Etrillés par les Nuggets à domicile dimanche soir (107-123), les Celtics ont déjà perdu trois fois en six matches et encaissent près de 112 pts par match. Il va falloir attendre que Brad Stevens dispose de tous ses cadres en même temps pour juger la réaction d’une équipe sur laquelle Ainge est lucide.

« Nous savions avant le début de la saison que nous n’avions pas de super joueurs capables de protéger le cercle et que nous aurions des lacunes au rebond défensif. Nous ne possédons pas ce super rebondeur qui va faire tout le boulot. Nous avions déjà ce problème la saison passée. Nous sommes conscients des lacunes de ce groupe et nous essayons de l’améliorer. »

Il est bien trop tôt pour parler d’échange, et éventuellement recruter un intérieur défensif (Nerlens Noel ?), et pour l’instant, il faut donc s’appuyer sur ses points forts.

« Il faut trouver d’autres moyens de gagner et ce n’est pas une raison pour ne pas se donner à fond à chaque match. Nous sommes une équipe petite en taille et qui joue vite, et notre réponse doit être collective. La défaite de dimanche doit réveiller les joueurs. C’est bon parfois de tomber sur ses genoux pour se rendre compte de ce qui ne va pas. »