Sacramento – LA Lakers : Rajon Rondo en maestro

Défaits par les Clippers en ouverture de saison, les Kings n’ont pas fait de détail dans leur antre cette nuit, face aux Lakers, en étant largement vainqueurs (132-114). Une addition presque sympathique pour les Lakers dans la mesure où les hommes de George Karl ont mené un temps de 33 points ! Rajon Rondo revigoré (21 pts, 8 pds), DeMarcus Cousins soutenu par Willie Cauley-Stein et un Rudy Gay efficace (19 pts), Sacramento était inarrêtable alors que seul Jordan Clarkson a vraiment pesé pour les angelenos en attaque (22 pts à 10/15 en 28 min).

Rajon Rondo étincelant

Contrairement à leur premier match face aux Wolves, les joueurs de Byron Scott cèdent dès le premier quart-temps face à des Kings électriques. Une fois de plus, D’Angelo Russell déçoit, incapable d’arrêter un Rajon Rondo qu’on n’avait pas vu à pareille fête depuis des lustres. Incisif, rapide, le champion NBA 2008 imprime le rythme et percute allègrement la défense adverse. Après 4 minutes seulement, il affiche déjà six points et son équipe mène de dix longueurs (14-4). Il alterne ensuite scoring et création pour ses partenaires, et Jordan Clarkson est le seul à trouver le cercle en face. En 10 minutes, les Lakers ont déjà encaissé 35 points contre 14 pour Sacramento.

La suite n’est guère plus arrangeante pour les Lakers, même s’ils retrouvent un peu d’allant. Le banc des Kings maintient un écart conséquent et la seule éclaircie vient de Kobe Bryant, auteur de son 11 311e panier en carrière, le cinquième total de l’histoire, devant son ancien acolyte Shaquille O’Neal. Ce record n’est qu’une mince réjouissance et n’empêche pas Sacramento de reprendre le large, dans le sillage de DeMarcus Cousins, agressif et régulièrement sur la ligne. À la pause, les Kings mènent 74-50.

Les Lakers plus appliqués, trop tard

Plus relâchés, les Kings cèderont un peu de terrain au cours de la seconde mi-temps sans réellement se mettre en danger. Byron Scott préserve Kobe Bryant et laisse les clés de la boutique à Clarkson et Lou Williams. Défensivement, ça hausse d’un ton à l’image de Roy Hibbert, efficace dans la dissuasion (10 pts, 5 rbds, 5 cts). Los Angeles part néanmoins de trop loin et reste à 19 points de leurs adversaires au moment d’entamer l’ultime période.

Afin d’assurer la victoire, George Karl relance les cadres, avec succès. Willie Cauley-Stein prend la relève avec bonheur à la marque, alors que D’Angelo Russell en profite pour reprendre un peu confiance. Le match se conclut en roue libre et la Sleep Train Arena savoure la victoire face aux rivaux historiques.

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