Toronto : Patrick Patterson se voit bien titulaire…

Après le départ d’Amir Johnson pour Boston, les Raptors ont bien rebondi sur le marché des transferts, en récupérant notamment Cory Joseph, Bismack Biyombo et DeMarre Carroll. Un trio censé apporter la dimension défensive qui manquait l’an passé à Toronto.

Mais le problème du titulaire du poste d’ailier fort demeure… Qui pour jouer (des coudes) dans la peinture aux côtés de Jonas Valanciunas (qui lui aussi va jouer gros l’an prochain) ? Masaï Ujiri envisage de décaler Carroll à ce poste, mais Patrick Patterson, vrai spécialiste à ce poste, a son mot à dire. Et l’ancien de Kentucky le sait bien…

« A priori, c’est le seul poste qui n’est pas encore attribué. Je pense que c’est à moi de le remplir mais on verra bien ce que coach Casey veut, ce que Masai pense… On verra qui se donnera à fond et qui gagnera ce poste. »

Après cinq saisons en NBA, Patterson n’a débuté que 65 matchs sur un total de 333 disputés. Remplaçant depuis ses débuts, l’intérieur polyvalent des Raptors a, à 26 ans, l’opportunité de briser cette image et devenir un titulaire en puissance.

Patterson à un tournant de sa carrière

Mieux encore, et hasard du destin, il pourrait complètement inverser la tendance en devenant le n°1 devant Luis Scola qui vient de débarquer en Ontario… et qui n’était autre que son titulaire (et mentor) quand Patterson n’était que rookie à Houston.

« C’est quelqu’un qui m’a servi de modèle. » ajoute Patrick dans le Toronto Star. « Je lui ai piqué quelques mouvements. J’ai appris l’éthique de travail avec lui. Il était toujours le premier à l’entraînement et le dernier à partir, faisant du shoot après la séance ou prenant soin de son corps… J’essayais de tout faire comme lui à l’époque. »

Après avoir visité l’Angleterre et la Croatie pour ses vacances, Patterson est revenu en Californie, à Santa Barbara, dans le fameux centre d’entraînement P3 Sports pour reprendre le boulot. Indiquant qu’il a travaillé son jeu au poste bas, après avoir amélioré son shoot en sortie de dribble l’été passé, Patterson ne se met pas plus de pression par rapport à son éventuelle promotion à venir. Il veut continuer à progresser individuellement.

Mais dans une NBA qui s’abandonne de plus en plus au « small ball », la capacité à s’écarter d’un Patrick Patterson pourrait bien combler les Raptors.