Avec 5 victoires en 30 matchs, les Knicks ont autant de victoires que les Pistons et les Wolves… et seulement deux de plus sur les Sixers, bonnet d’âne de la ligue avec 3 succès seulement ! Pire encore, sur le mois de décembre, la franchise de New York a remporté un seul de ses 12 matchs… Pour le deuxième budget de la ligue, ce n’est vraiment pas brillant !
Vétéran du basket avec ses 37 printemps, Pablo Prigioni est évidemment déçu de la tournure des événements pour sa troisième (et possiblement – contrat non garanti la saison prochaine) dernière année chez les Knicks.
« Peut-être qu’on n’a pas suffisamment de talent pour gagner, » constate-t-il dans Newsday. « Je n’ai pas de véritable réponse ou d’explication. Je suis quelqu’un de positif et je crois toujours que le prochain match sera meilleur que le dernier. Mais après 30 matchs, on est dans une très mauvaise posture. »
Manque de talent… ou manque d’envie ?
Mais le meneur argentin ne désespère pourtant pas que son équipe trouve un déclic…
« Je pense que tout le monde fait de son mieux. Mais c’est comme si on avait besoin de quelque chose d’autre. Je ne sais pas ce que c’est. On se bat, on est compétitif contre tout le monde, mais à la fin des matchs, on n’a pas l’énergie ou la mentalité de prendre les matchs. C’est dur. »
Avec des défaites de 6 points contre Chicago, 5 contre Toronto, 4 contre Portland, 3 contre Cleveland ou 1 contre Charlotte, Pablo Prigioni a raison de souligner la faillite totale des Knicks dans les fins de match au couteau. Phil Jackson a mis le doigt dessus plus tôt en fustigeant la « mentalité de losers » de son équipe. Le problème ne semble toujours pas réglé et le bilan des Knicks s’alourdit avec chaque jour qui passe.
Par contre, pour ce qui est du manque de talent, l’argument de Pablo Prigioni ne tient pas tellement la route. Evidemment, les blessures ont jusque-là plombé la saison des Knicks mais avec Carmelo Anthony, Jose Calderon, Tim Hardaway ou encore Amar’e Stoudemire, J.R. Smith ou Iman Shumpert qui devraient effectuer leurs retours respectifs la semaine prochaine ou la suivante, New York a tout de même des joueurs de qualité sur lesquels s’appuyer.
Encore faut-il qu’ils aient la volonté de jouer les uns avec les autres…