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Charles Oakley dézingue la NBA actuelle

Nombreux sont les anciens à critiquer la ligue et à penser que c’était mieux avant. Dominique Wilkins l’a encore démontré il y a quelques semaines en s’en prenant à la défense des Bobcats face à LeBron James.

Charles Oakley, avec sa grande gueule légendaire, n’y est pas allé de main morte pour décrire la NBA actuelle dans les colonnes du Boston Globe. Il trouve des similitudes dans le jeu des années 2010 avec celui des années 60 et 70, ce qui n’est pas un compliment dans sa bouche.

« Dans les années 60 et 70, il y avait plus de finesse, comme aujourd’hui. On en revient avec plus de shoots de loin, plus de dribbleurs, c’est comme ça que je le vois. Il n’y avait pas beaucoup de joueurs de poste-bas dans les années 60, comme actuellement. »

Qui est responsable selon lui ? Les dirigeants, qui sont des machines à statistiques et qui ne font plus les bons choix en matière de recrutement.

« Je blâme les dirigeants, pas les joueurs. Je les critique car ils draftent des joueurs sur des potentiels. À mon époque, il fallait avoir du potentiel et la capacité de jouer. Tout le monde avait du talent mais en trois ans, tu pouvais être sorti de la ligue. Il fallait drafter ce dont on avait besoin, pas ce qui semblait bon selon certains. On a eu des gars qui sortaient du lycée comme Moses Malone, Kevin Garnett ou LeBron James, mais eux ils pouvaient jouer, pas la peine d’attendre trois ou quatre ans. C’est pour cela que Philadelphie et Sacramento ne sont pas bons : ils ont joueurs, mais ils sont tous jeunes. »

Mais l’ancien intérieur des Bulls et des Knicks n’oublie pas d’égratigner les joueurs et les coaches trop « soft » à son goût et trop intéressés par autre chose que le basket.

« Les coaches et les joueurs sont softs, donc comment construire quelque chose ? Ils ont mis dans les bureaux des GM qui sont des gars qui analysent les statistiques. Alors que, selon moi, il faut avoir une structure efficace, comme San Antonio. Il faut aussi avoir des joueurs qui en valent le coût. Ce qui ne va pas, ce sont les joueurs qui sont plus préoccupés par les réseaux sociaux ou leur marque. Tout n’est que hype. »

Enfin, les joueurs internationaux en prennent aussi pour leur grade, ainsi que les intérieurs fuyants qui shootent à 3 points.

« Dans les années 80, ce n’était pas le bon moment pour les joueurs européens. Ils ne venaient pas, ils avaient peur car le jeu était dur, et eux ne l’étaient pas. Il y avait 1% de joueurs internationaux, maintenant c’est 40%. Le dollar est international. Je n’aime pas les joueurs de 2m10 qui shootent à 3 points, ça ne respecte pas le jeu. Dirk Nowtizki est bon et Larry Bird aussi mais seulement quelques joueurs peuvent le faire. »

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