Le Top 5 des « fouleurs »

Cet anglicisme désigne les maîtres des fautes. Ceux qui ne peuvent passer 5 minutes sur un parquet sans se faire siffler.

Pour certains, c’est même leur marque de fabrique, voire même leur produit d’appel.

Nos confrères de NBA FanHouse se sont livrés à un Top 5 bien sympa. Bon, certes ils ont omis Greg Oden, pourtant incontournable. Mais on ne va pas vous gâcher le plaisir.

Si la NBA persiste dans ses problèmes contractuels avec ses arbitres, voici quelques joueurs assez spécialistes de la question.

• Anderson Varejao (Cavs)

Son don: s’incruster dans une action sans vraiment savoir ce qu’il vient faire. Son besoin d’action joue contre lui, surtout quand il arrive une seconde trop tard. Et une seconde à la bourre en basket, c’est la faute qui pend au nez. Il a beau faire le surpris avec sa tignasse à chaque sifflet, un petit peu de vidéo et il verra ce qu’il faut changer. Tu peux le faire Anderson !

• Reggie Evans (ex-Sixers ; Raptors)

Lui, c’est un cas différent. C’est le brute qui sent pas sa force, celui qui peut faire mal sans le savoir. Cela le rend un brin effrayant. Spécialiste des grosses fautes un peu « bourrines » mais pas méchantes, le musculeux ailier est un « nice guy » un brin bourru. Le genre un tantinet maladroit.

• Luis Scola (Rockets)

Le vice argentin n’est pas un mythe. En football, il a fait péter plus d’un câble, en tennis aussi. Allez vous farcir un « Gaucho » sur terre, vous comprendrez. Toujours un petit truc mesquin dans son sac. Aussi doué soit-il, Scola n’échappe pas à une règle que même Manu Ginobili respecte, avec ses coudes en forme de lames. Lui, c’est dans le tirage de maillot, la petite poussée qui va bien, le coup en douce qui fait pas mal mais irrite. Souvent sanctionné, rarement cloué au pilori, Scola c’est la crème de la crème de la faute calculée et volontaire.

• Mark Madsen (free-agent)

On se moque qu’il soit encore sans club, impossible de ne pas avoir l’ex des Clippers dans cette liste. Lui, c’est le roi incontesté: il cumule autant de fautes par match que de points. Une valeur sûre comme on en fait plus. Comptez sur lui pour vous offrir un « and one » bien savoureux. Le genre à faire sauter un coach de son banc.

• Nick Collison (Thunder)

Lui, c’est le blanc bec sans qualités athlétiques naturelles qui doit se farcir à chaque match des gros bébés. Seul possibilité pour l’ancienne star universitaire, la petite faute essentielle et salvatrice quand il est débordé. Ce qui arrive assez souvent, l’intérieur de OKC n’étant pas un monstre de défense.