Boris Diaw, MVP du match Charlotte – San Antonio

On vous l’a dit plus d’une fois depuis deux semaines, le vrai Boris Diaw est de retour et son pote Tony Parker peut en témoigner.

Face aux Spurs, Babac réalise son meilleur match de la saison, compilant 26 pts et 11 rbds (avec un 4/4 à 3-points !). Une perf’ qui permet aux Bobcats de facilement dominer les Spurs (92-76), et côté Charlotte, comme côté San Antonio, on ne parle que de Diaw !

« Je suis allé le voir à la fin du match pour le féliciter et lui dire que lorsqu’il joue comme ça, avec autant d’agressivité, on est difficile à battre. Il y a peu de 4 dans la ligue qui sont capables, comme lui, de driver, shooter de loin et passer. Je pense aussi qu’il nous apporte beaucoup en attaque car il fixe les défenseurs et permet de libérer Gerald et moi ».

L’hommage est signé Stephen Jackson, l’homme qui a obligé Boris à changer son jeu.

En face, Tim Duncan tient le même discours.

« Quand Diaw est adroit comme ça, il influence le jeu encore plus. Il est grand, il dribble bien et il passe bien. Mais lorsqu’il est adroit comme ça, ils deviennent vraiment difficile à battre ».

Pourtant, San Antonio avait bien débuté le match, et au milieu du troisième quart-temps, les coéquipiers de TP étaient encore en tête (55-51). Mais en quelques minutes, le score va passer à 70-57 en faveur des Bobcats. Meilleure défense de la ligue, Charlotte ne va pas encaisser le moindre panier pendant 9 minutes. Sous les panneaux, Gerald Wallace va encore nous gratifier de contres exceptionnels.

« C’est typique des équipes de Larry Brown, analyse Gregg Popovich. Agressivité, pression défensive et jeu physique. Ils nous forcent à perdre des ballons qu’ils convertissent en paniers faciles. On connaît le refrain, mais on a réagi minablement ».

Evidemment, on finit avec la réaction de l’intéressé, redevenu l’ailier-fort qu’il était, et pas peu fier d’offrir une 6eme victoire d’affilée à domicile aux siens (record de franchise).

« On doit juste être régulier et jouer de la même façon contre n’importe quel adversaire ».

Une analyse qui convient à Charlotte, mais qu’il peut aussi appliquer à lui même.