Pour la la 4e fois en trois semaines, Bucks et Magic se rencontraient pour en découdre et comme pour les trois confrontations précédentes, Orlando a fait respecter sa loi avec un Dwight Howard réellement Superman (28 points, 14 rebonds).
Les deux poisons du Magic
L’ancien Magic, Drew Gooden, résumait parfaitement la situation à la fin du match en affirmant :
« Dwight a eu la balle dans la peinture quand il a voulu, et il a scoré. Et quand ils ont eu l’opportunité de shooter à 3-points, ils ont mis dedans. Donc ce soir, peu importe le poison, c’était du vrai poison. »
Comme durant les précédents matchs, Orlando a effectivement tenu la baraque grâce à un finish en puissance (29-18). Emmenée par un Turkoglu des bons soirs (16 points, 9 passes), l’attaque floridienne est nettement plus efficace.
Une première mi-temps « portes ouvertes »
Le Magic finit avec 6 joueurs à plus de 10 points et Jameer Nelson complète le travail de distribution en cumulant 9 points et 10 passes. Orlando avait réalisé un premier quart temps gargantuesque (36-21) avant de connaître un coup de mou en second quart (25-39).
Brandon Jennings (27 points, 5 passes) et Ersan Ilyasova (18 points, 7 rebonds) étaient les principaux artisans du retour des Bucks en première mi-temps, mais ils ne pouvaient rien faire dans le rush final des hommes de Van Gundy.
La victoire, et le sweep… mais toujours les mêmes questions
Ce bon Stan appréciait notamment l’ajustement défensif en fin de match après une première mi-temps qui ressemblait davantage à une soirée portes ouvertes :
« La partie offensive était bien… La partie défensive était bien plus en adéquation avec mes attentes en seconde mi-temps. Si on veut être une bonne équipe, on doit commencer à défendre fort et pas à jouer avec le tableau des scores. Quand on aura des mauvaises soirées, et tout le monde passe par là, on aura une mauvaise soirée parce que l’on ne mettra pas nos shoots. On ne devrait pas avoir de mauvaise soirée parce que l’on ne joue pas suffisamment dur. »
La victoire est là pour Orlando, mais le problème persiste donc. La dureté mentale et défensive du Magic pose toujours question. Et à la mi-saison, personne n’a vraiment de réponse…
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