Houston met la fessée aux Spurs

C’est le genre de match qui va se répéter cette saison. D’un côté, une équipe qui débute un parcours du commando avec trois matches en trois nuits. De l’autre, une formation qui sort d’un gros match et qui a besoin de souffler.

A l’arrivée, ce sont les Rockets qui s’imposent largement (105-85) dans le sillage d’un super Kyle Lowry.

+25 face aux Clippers, – 20 face aux Rockets. Difficile de cerner les Spurs après ces deux matches d’affilée. Gregg Popovich en sait plus que nous, et s’il a choisi de reposer Tim Duncan (fantomatique…) toute la 2ème mi-temps, c’est qu’il savait que son équipe n’était pas dans un grand soir.

Maladroits (38% aux tirs, 2/17 à 3-points), les Spurs avaient pris le match par le mauvais bout, menés très rapidement 13-4. DeJuan Blair (22 pts, 12 rbds) est un formidable attaquant, mais aussi un piètre défenseur, et Luis Scola lui fait la misère d’entrée. Ses coéquipiers ont oublié leur adresse aux vestiaires, et c’est ce 1 sur 10 aux tirs pour débuter le match qui va plomber leur soirée.

La suite, c’est une sympathique balade de santé pour les Rockets qui débutaient à domicile. 53-35 à la pause avec déjà 20 points pour Kevin Martin.

Au retour des vestiaires, même scénario malgré le réveil de Tony Parker et de Manu Ginobili. Mais les Spurs sont encore menés de 19 points au début du money time, et Coach Pop’ décide de laisser ses titulaires sur le banc.

Même chose pour Kevin McHale qui pense aux deux matches qui arrivent. Tant pis pour Kyle Lowry qui était sur les bases d’un triple double : 16 pts, 9 rbds et 8 pds.

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