De sévères pertes d’affluences pour la NBA

Très intéressante analyse sur la baisse de la fréquentation dans les salles NBA publiée par HoopsWorld. La crise économique est passée par là et après seulement une dizaine de matches pour chaque équipe, les chiffres sont plutôt alarmants.

Car pour l’instant, ce ne sont pas moins de 2 056 spectateurs de moyenne qui manquent à l’appel à chaque match par rapport à l’année dernière. Avec un prix moyen du billet aux alentours de 50 dollars, cela fait plus de 100 000 dollars de pertes à chaque rencontre pour le business de la NBA. Avec 41 matches de saison régulière joués à domicile, cela fait un trou annuel de plus de 4 millions de dollars pour chaque salle, plus de 120 millions de dollars en cumulant les 30 équipes. Sans compter les pertes liées aux spectateurs qui viennent encore mais n’achètent plus de produits dérivés et limitent la consommation de sodas et de pop-corn à la mi-temps. Mais cette perte de spectateurs n’est pas la même pour tout le monde et il est intéressant de regarder le détail par équipe mais aussi par secteur géographique.

Tout va bien pour les gros

Ainsi, les cadors de la ligue que sont les Lakers, les Pistons, les Celtics et les Suns (merci le Shaq !) jouent, comme l’an dernier, à guichets fermés. Pour le Thunder, le passage de Seattle à Oklahoma fait même un bien fou (ce n’était pas dur) avec 18 500 spectateurs en moyenne, soit 5000 de plus que l’an passé. Quatre autres équipes enregistrent une hausse supérieur à 1 000 spectateurs par soir : les Hornets, les Hawks, les Pacers et les Blazers, soit des équipent dont on attend beaucoup ou qui progressent cette année.

Pour les Nuggets, les Rockets, les Bucks, les T’wolves, les Nets et les Wizards, c’est une toute petite hausse. Du côté des Bulls, des Cavs, des Mavericks, des Grizzlies, des Knicks, des Spurs, des Raptors et du Jazz, la baisse est inférieure à 1 000 spectateurs par match.

Cà va mal pour la Floride

Les plus gros gadins sont donc à mettre à l’actif de ceux qui restent à savoir le Heat (-3,056), les Clippers (-2,743), les 76ers (-2,112), les Kings (-2,101), les Bobcats (-1,376), les Warriors (-1,237), et le Magic (-1,085). Comme par hasard des franchises situées dans des zones parmi les plus touchées par la crise économique.

Mais les clubs NBA ne sont pas à plaindre car pour l’instant, pas un n’a vraiment réagi à cette diminution de l’affluence et aux pertes que cela engendre. Cela ne les empêche pas de gagner de l’argent, beaucoup d’argent. Mais business is business et s’ils ne font rien pour limiter ces pertes, la NBA leur demandera de le faire tôt ou tard.