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Après l’embrouille avec Draymond Green, Steve Kerr fait son mea culpa

Steve Kerr et Draymond Green se sont accrochés en plein match, mais l’entraîneur des Warriors assure qu’il aurait dû mieux contrôler ses émotions.

Lundi soir, face au Magic, Draymond Green et Steve Kerr se sont violemment pris la tête lors d’un temps-mort. L’ailier-fort a donc rejoint les vestiaires pour se calmer et il n’est pas revenu en jeu de la soirée.

« J’ai pensé qu’il valait mieux que je m’en aille » expliquait-il ensuite, alors que le ton est visiblement monté à cause d’une perte de balle de sa part sur l’action précédente. Comme c’était sa première du match, il n’a pas apprécié les réflexions de son coach.

Deux jours plus tard, Steve Kerr est revenu sur cet incident et il n’a pas hésité à reconnaître ses torts.

« C’était un moment où je devais rester calme, donc je regrette mon attitude durant cet échange » a-t-il ainsi livré. « Ces choses peuvent se produire, surtout quand on a deux personnes extrêmement compétitives comme Draymond et moi. Sur nos 12 ans passés ensemble, c’est arrivé occasionnellement et je n’en suis pas spécialement fier. »

On le sait, l’état émotionnel de Draymond Green semble étroitement lié à la forme des Warriors, loin d’être au mieux depuis le début de la saison (15 victoires – 15 défaites), mais dépendants de l’apport de leur intérieur All-Star en attaque et surtout en défense.

Steve Kerr préfère donc opter pour la stratégie de la réconciliation : « Je tiens énormément à Draymond et la relation que nous avons est de l’ordre familial » a-t-il ensuite précisé. « Comme dans n’importe quelle famille, il y a des hauts et des bas, mais mon objectif numéro 1, c’est qu’il termine sa carrière chez les Warriors et qu’on se batte – au sens figuré – ensemble jusqu’à la fin. Et je crois que ça va se passer comme ça, car je crois en Draymond, je crois en moi et je crois en tout ce qu’on a construit ensemble pendant 12 ans. »

Un accrochage aux allures de déclic ?

« D’une loyauté et d’une passion indéfectibles », toujours d’après les mots de son entraîneur, Draymond Green pourra compter éternellement sur le soutien de Steve Kerr, loin d’être avare en compliments quand il évoque l’importance de son joueur dans la réussite de Golden State.

« On a quatre bannières de champion accrochées au plafond et beaucoup de personnes ont évidemment joué un rôle important là-dedans, mais comme je l’ai déjà dit, et j’y crois sincèrement, je ne pense pas qu’on en aurait eu une seule sans Draymond » a-t-il lancé. « C’est dire à quel point il a un impact sur la victoire. Sa capacité à canaliser sa passion, son émotion, sa rage brute qui l’anime est un élément-clé de ce qui nous rend performants. Ce que j’ai dit par rapport à l’autre soir, c’est que je n’ai pas su canaliser ma propre émotion brute et ma rage intérieure. On se ressemble bien plus que quiconque pourrait l’imaginer. »

Comme les Warriors ont « toujours, mais vraiment toujours trouvé un moyen de non seulement rebondir, mais également de progresser grâce à ces situations », Steve Kerr ne doute pas qu’ils sauront aussi s’en servir pour réaliser une meilleure deuxième partie de saison.

Même si le chant du cygne approche indéniablement en Californie : « La chose la plus importante pour moi, c’est que les joueurs comprennent qu’il y a du beau dans la difficulté, dans ce que l’on essaie d’accomplir en ce moment » a ajouté le Coach de l’année 2016. « Nous ne sommes plus les Warriors de 2017, qui dominaient le ligue, et nous sommes une dynastie sur le déclin. Tout le monde le sait. Alors, qu’est-ce qui dépend de nous ? Comment on se comportera match après match ? Quel est notre degré de connexion les uns aux autres ? Peut-on s’offrir une nouvelle chance d’aller loin ? On l’a fait la saison dernière et j’étais vraiment fier de l’équipe, malgré l’élimination contre Minnesota et la blessure de Stephen Curry. Qui sait où ça se serait terminé sinon ? Mais on s’est donnés une chance et c’est l’objectif actuellement. On sait où on en est, on doit savoir qui on est, ce qui est possible et on doit retirer de la fierté dans la difficulté, car ça fait partie de la vie. »

Draymond Green Pourcentage Rebonds
Saison Equipe MJ Min Tirs 3pts LF Off Def Tot Pd Fte Int Bp Ct Pts
2012-13 GS 79 13:26 32.7 20.9 81.8 0.7 2.6 3.3 0.7 2.0 0.5 0.6 0.3 2.9
2013-14 GS 82 21:55 40.7 33.3 66.7 1.0 3.9 5.0 1.9 2.8 1.2 1.1 0.9 6.2
2014-15 GS 79 31:31 44.3 33.7 66.0 1.4 6.7 8.2 3.7 3.2 1.6 1.7 1.3 11.7
2015-16 GS 81 34:40 49.0 38.8 69.6 1.7 7.8 9.5 7.4 3.0 1.5 3.2 1.4 14.0
2016-17 GS 76 33:39 41.8 30.8 70.9 1.3 6.6 7.9 7.0 2.9 2.0 2.4 1.4 10.2
2017-18 GS 70 32:40 45.4 30.1 77.5 1.1 6.6 7.6 7.3 2.6 1.4 2.9 1.3 11.0
2018-19 GS 66 31:17 44.5 28.5 69.2 0.9 6.4 7.3 6.9 3.0 1.4 2.6 1.1 7.4
2019-20 GS 43 28:25 38.9 27.9 75.9 0.5 5.7 6.2 6.2 2.6 1.4 2.3 0.8 8.0
2020-21 GS 63 31:28 44.7 27.0 79.5 0.9 6.2 7.1 8.9 3.1 1.7 3.0 0.8 7.0
2021-22 GS 46 28:53 52.5 29.6 65.9 1.0 6.3 7.3 7.0 3.0 1.3 3.0 1.1 7.5
2022-23 GS 73 31:28 52.7 30.5 71.3 0.9 6.3 7.2 6.8 3.1 1.0 2.8 0.8 8.5
2023-24 GS 55 27:05 49.7 39.5 73.0 1.4 5.9 7.2 6.0 3.0 1.0 2.5 0.9 8.6
2024-25 GS 68 29:10 42.4 32.5 68.7 1.1 5.0 6.1 5.6 3.2 1.5 2.6 1.0 9.0
2025-26 GS 24 27:03 40.9 32.7 61.5 0.8 5.3 6.1 5.1 3.3 0.9 3.1 0.9 8.1

Comment lire les stats ? MJ = matches joués ; Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; Off = rebond offensif ; Def= rebond défensif ; Tot = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; Pts = Points.

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