Boston, l’une des équipes en forme du moment, accueille Indiana, toujours parmi les mauvais élèves de la ligue. Sur le papier, l’affiche paraissait déséquilibrée mais, avant de se retrouver une nouvelle fois dans quatre jours, les Pacers auront donné du fil à retordre aux Celtics, victorieux à l’aide d’une deuxième mi-temps complètement dingue !
Entre Pascal Siakam, Bennedict Mathurin et Ethan Thompson : les 3-points tombent de partout côté Pacers en début de match. Comme leur réussite est insolente dans l’exercice, ils s’installent directement aux commandes, face à une défense des Celtics loin d’être en place, notamment sur jeu rapide (35-26).
Et cela ne va pas s’arranger, car Pascal Siakam est dans un très grand soir et il ridiculise ses défenseurs, au poste à mi-distance ou derrière l’arc. L’écart grimpe, encore et encore, jusqu’à atteindre les 20 points, alors que les C’s arrosent à outrance et n’existent que dans la peinture (61-43).
Le choix fort de Joe Mazzulla
Si on pouvait s’attendre à ce que Boston finisse par trouver son rythme, on n’imaginait sans doute pas que ce serait… en sortant tous les titulaires ! Très tôt dans le troisième quart-temps, Joe Mazzulla fait ainsi ce choix audacieux, mais payant, car les Hugo Gonzalez, Anfernee Simons, Luka Garza, Sam Hauser et autres Baylor Scheierman réveillent l’équipe et le TD Garden (82-74).
Typiquement le genre d’électrochoc dont avait aussi besoin Jaylen Brown pour se mettre en route… et finalement offrir l’avantage à son équipe, dans une ambiance survoltée. Le bruit est assourdissant et Indiana s’effondre davantage au fil des minutes. Un tir à 3-points dans le coin et en total déséquilibre de Brown – 14 unités sur la période – donne deux possessions d’avance aux Celtics.
C’est le shoot qui, à deux minutes de la fin, a finalement raison des visiteurs (103-95). Si Jaylen Brown (31 points, 9 rebonds) a encore cartonné à l’arrivée, impossible de ne pas souligner l’apport du rookie espagnol Hugo Gonzalez, qui va bien au-delà des chiffres (6 points, 11 rebonds dont 2 offensifs, 2 contres, 1 passe et 1 interception en 37 minutes, avec un +21 de différentiel).
CE QU’IL FAUT RETENIR
– Boston revient de loin. C’était le jour et la nuit pour les Celtics entre la première et la deuxième mi-temps. Tel Jaylen Brown, méconnaissable en seconde période – et notamment quand il a vu Joe Mazzulla le remplacer avec tous les autres titulaires (à -20 en début de troisième quart-temps) –, les joueurs du Massachusetts ont montré deux visages au cours de cette soirée. Le premier, clairement décevant en attaque comme en défense. Le second, absolument conforme à ce qui leur a permis de devenir la meilleure équipe de l’Est depuis le 12 novembre (12 victoires en 17 matchs). Hugo Gonzalez a dit : « remontada » !
– The Hugo Gonzalez Experience. Dans le Massachusetts, Hugo Gonzalez prend de plus en plus d’épaisseur dans la rotation celte et, cette nuit, c’est carrément le joueur que Joe Mazzulla a le plus utilisé ! Sa ligne de stats n’est pas la plus ronflante, mais elle témoigne de sa polyvalence et de sa capacité à jouer toutes ses minutes à fond. Inséré dans le cinq en seconde période, après avoir été le seul à briller en première, il incarne mieux que quiconque le pari payant de son coach, qui a fait confiance à son banc pour renverser les Pacers après la pause. L’ovation du TD Garden était donc méritée, à sa sortie dans les dernières secondes.
– Indiana s’est complètement éteint. En pleine bourre en première mi-temps, les Pacers se sont effondrés dans la deuxième. Pascal Siakam, jusqu’alors dominateur, n’a plus pesé sur la rencontre, les paniers à 3-points ne tombaient plus dedans (1/20…) et les ballons perdus ont commencé à s’enchaîner. Pire : on a eu l’impression de voir les hommes de Rick Carlisle – qui doit encore attendre pour sa 1 000e victoire en carrière – être pétrifiés devant les Celtics, poussés par leur public de feu. Cela fait donc cinq défaites de suite pour les finalistes en titre, qui auraient bien eu besoin de Tyrese Haliburton pour calmer le jeu.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.
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