En WNBA, la nouvelle convention collective continue de se négocier entre la ligue et le syndicat des joueuses (WNBPA). Grâce à un accord signé le 30 novembre dernier, les deux camps ont désormais jusqu’au 9 janvier pour trouver un terrain d’entente. Passé ce délai, le début de la prochaine saison pourrait être perturbé.
Une éventualité que le syndicat des joueuses commence à préparer. Ce vendredi, 93 % des joueuses ont participé à un vote pour déterminer si elles étaient oui ou non favorables à une grève si aucun accord n’est trouvé.
Sur ce panel de 93 % des joueuses, 98 % d’entre elles se sont dites favorables à cette grève, mais cela n’implique pas forcément qu’elle arrivera. Dans les faits, il permet au comité exécutif de voter ensuite la mise en place d’une grève si elle est jugée nécessaire, ce qui n’est jamais arrivé depuis la création de la WNBA en 1996.
« [Ce vote] est le symbole de notre unité de la confiance que nous avons les unes envers les autres pour pouvoir nous accorder un certain niveau d’autorité dans ces négociations », affirme la présidente du syndicat des joueuses, Nneka Ogwumike. « Cela signifie que nous pouvons nous mettre en grève, si besoin, mais pas que nous le voulons. Nous avons désormais dans notre arsenal un moyen d’obtenir exactement ce que nous voulons. »
Des négociations qui stagnent
Malgré ce nouveau vote, rien n’a réellement évolué dans les négociations entre les deux camps et le syndicat des joueuses refuse toujours que le plafond salarial soit déterminé avec une hausse fixe alors que la WNBA connaît une croissance inédite qui devrait se poursuivre dans les prochaines années.
De son côté, le WNBPA (syndicat des joueuses) a proposé un modèle où les joueuses récupèreraient 30 % des revenus de la ligue, mais cette idée ne colle pas avec les estimations financières de la ligue.
Même si les négociations n’avancent pas, Nneka Ogwumike maintient qu’elle veut participer à une saison 2026 : « Nous cherchons à trouver un bon accord et nous sommes prêtes à tout pour y parvenir, tout en sachant que nous voulons une saison 2026. Nous voulons nous assurer que cette saison soit la meilleure possible. Je suis optimiste. Je veux jouer et je sais que je vais obtenir un accord satisfaisant pour les joueuses grâce à l’incroyable leadership du comité exécutif. J’ai hâte de voir comment nous allons pouvoir mieux collaborer à l’avenir. »
En attendant, les joueuses de la WNBA qui n’évoluent pas en Europe retrouveront les parquets le 5 janvier pour le coup d’envoi de la seconde édition de la ligue « Unrivaled ».
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