
Qu’il semble loin le beau début de saison des Bulls… Cette nuit, à domicile, les joueurs de Billy Donovan ont subi une 7e défaite d’affilée, et les voilà désormais 11e. C’est grosso modo leur place, chaque année, et dimanche soir, ils ont pris une grosse fessée face à des Warriors pourtant privés de Stephen Curry et Draymond Green. Les Bulls ont aussi leur lot d’absents, mais leur coach n’en fait pas une excuse.
« Écoutez, ils avaient aussi des absents, tout comme nous », a rappelé Donovan. « Évidemment, nous avons eu des joueurs dans différents rôles, différents temps de jeu — différents cinq de départ, pour ainsi dire. Mais votre identité doit se transmettre à toute l’équipe, peu importe qui joue. »
Le problème des Bulls, c’est l’entame des matches. Ils débutent très mal, et ensuite ils s’épuisent à tenter de revenir au score. Et quand les jambes et la tête ne répondent plus, ça donne la fessée de cette nuit.
« Certains joueurs se sont retrouvés propulsés dans des situations où leur temps de jeu a changé, leurs responsabilités ont changé, nous devons pouvoir rester fidèles à cette identité », poursuit Donovan. « Oui, il y a toutes ces blessures, mais qu’en est-il des choses que nous pouvons contrôler dans notre façon de jouer et dans ce que nous devons être capables de produire ? Certaines choses qu’on paie cash sont liées à la création et aux pertes de balle. Nous avons placé beaucoup de responsabilités sur certains gars, simplement parce que les blessures nous ont enlevé des joueurs capables d’assurer la création. Mais nous devons faire mieux. »
Un groupe qui s’apprécie mais…
Avec un effectif composé de huit joueurs en fin de contrat, l’avenir est très incertain et peut-être que ça pèse sur les têtes. « Je trouve que c’est un groupe qui s’entend très, très bien », assure Donovan. « Ils s’apprécient tous. Mais (nous ne pourrons pas gagner) tant qu’ils ne commenceront pas à s’aimer suffisamment pour faire des écrans au rebond puis se jeter au sol — et faire tout cela non pas pour eux-mêmes, mais pour le coéquipier à côté d’eux. Parce que nous n’avons pas le luxe d’avoir un Jimmy Butler qui tue le match avec un 3-points et quelques pénétrations. Nous devons le faire ensemble. »
Le terme “ensemble” a aussi été prononcé par Coby White, qui doit avoir le sentiment de revivre chaque année le même scénario depuis son arrivée en NBA. « Peu importe ce que nous faisons, nous devons le faire ensemble », conclut-il. « C’est le plus important. Je suis ici depuis longtemps, j’ai vu beaucoup de situations, vécu beaucoup de scénarios, et la chose essentielle est de ne pas commencer à pointer du doigt. Je ne dis pas que nous l’avons fait, mais nous restons humains. Donc, le plus important aujourd’hui est de rester solidaires. La saison est encore très longue. »
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