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Des absences coûteuses pour les Pacers

NBA – Depuis deux semaines, ça va un peu mieux à Indiana, mais il y a encore des séquences ratées durant les rencontres. Et elles font très mal.

Début novembre, plombés par les blessures, les Pacers avaient touché le fond avec une série de défaites. De lourdes défaites même, toujours plus de 15 points d’écart. Puis, depuis le 19 novembre et un succès contre les Hornets, ça va mieux. Les retours de TJ McConnell, Andrew Nembhard et Bennedict Mathurin ont permis d’être plus compétitif et Indiana affiche un bilan de 3-5 ces deux dernières semaines. Ce n’est pas la panacée mais c’est toujours mieux que le 1-13 du début…

Le principal problème des derniers jours, ce sont les absences pendant les rencontres. Pendant quelques instants, les finalistes sont bousculés et l’écart se fait alors en leur défaveur. Dernier exemple en date : le 22-3 encaissé en deuxième quart-temps contre Jamal Murray et les Nuggets.

« Ce 22-3 a clairement causé notre perte », résume Rick Carlisle. « On a manqué de caractère pendant ce moment, fait des choses qu’on n’était pas censé faire, commis des erreurs. La deuxième mi-temps fut bien meilleure que la première. »

Toujours un temps faible fatal

Contre les Pistons récemment, Pascal Siakam et ses coéquipiers avaient encaissé un 25-6 déjà dans le deuxième quart-temps. Deux jours plus tard, ce fut un 27-3 face aux Raptors, avant les 10-0 et 10-2 à chaque début de quart-temps, en première période, face aux Cavaliers en début de semaine. Ça fait beaucoup.

« On doit éviter de prendre ces runs. La plupart du temps, il y a trois bons quart-temps. C’est dur quand on se tire nous-mêmes une balle dans le pied et qu’on doit revenir. On ne peut pas se le permettre », assure le Camerounais. « C’est peut-être un simple manque de concentration ou d’effort », tente de comprendre Andrew Nembhard. « Dans la ligue, les équipes peuvent à tout moment faire un run et c’est dur de revenir ensuite. »

Et si Rick Carlisle n’hésitait pas, aux pires instants du début de saison de ses troupes, à prendre des temps-morts qu’il n’avait pas (ce qui provoque une faute technique), désormais que son équipe est plus solide, il essaie de ne pas brûler ses cartouches trop tôt.

« Ce serait génial si, comme dans la roue de la fortune, on pouvait acheter des temps-morts comme des voyelles », glisse le coach, qui n’a pas de solution miracle pour ne plus prendre de telles vagues et ne pas perdre autant de matches. « On doit simplement être meilleur. Je dois mieux coacher, les joueurs doivent mieux jouer. Notre marge d’erreur est fine, c’est clair, mais on peut toujours progresser. »

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