En encaissant un 19-4 pour démarrer la rencontre et en perdant Giannis Antetokounmpo, touché au mollet après trois minutes, pour le reste de la partie, les Bucks étaient dans le trou en milieu de premier quart-temps face aux Pistons. La situation était périlleuse, contre la meilleure équipe de la conférence Est. Pas facile d’imaginer renverser la tendance…
« Dans un match comme ça, on a un peu tout vu. Il y a eu de l’adversité au début, il fallait persévérer, être résilients. Cela nous soude, surtout quand Giannis est blessé. On devait trouver une solution et je suis satisfait qu’on ait pu l’emporter », commente Kevin Porter Jr.
Les Bucks vont en effet réussir à gagner ce match, en faisant de gros efforts, en ne lâchant rien face à une équipe de Detroit certes solide mais trop timorée, suffisante peut-être, au moment de conclure. Chacun a apporté sa pierre.
Kevin Porter Jr. le premier, avec ses 26 points et 7 passes. Le meneur de jeu a porté l’attaque de Milwaukee mais aussi fait le boulot en défense, avec Ryan Rollins, pour limiter Cade Cunningham, bloqué à 17 points à 5/15 au shoot.
« En présaison et lors du premier duel, il était à la plage. Il faisait ce qu’il voulait alors qu’on voulait lui opposer de la taille », se souvient Doc Rivers sur le leader de Detroit. « Là, on a laissé les meneurs sur lui, pour lui mettre la pression. Avec des aides défensives s’il pénètre. La défense de zone et la pression de Rollins et Porter Jr. ont été efficaces tout le match. »
Une réponse collective
Les paniers primés d’AJ Green ont fait aussi beaucoup de bien, notamment ceux en dernier quart-temps pour passer devant, qui ont fait exploser le public du Fiserv Forum.
« Il faut saluer mes coéquipiers qui m’ont trouvé, m’ont fait confiance », dit le shooteur, auteur de 19 points et cinq shoots à 3-pts. « On doit le faire ensemble. Un seul joueur ne peut pas faire les choses tout seul. Il y a des choses qui arrivent et on n’y peut rien. On peut contrôler notre réponse. Durant les temps-morts, on doit être ensemble, s’encourager et parler. »
Le symbole de ce travail collectif des Bucks pour surmonter l’absence de leur double MVP, c’est Jericho Sims, auteur de son meilleur match en carrière. L’ancien intérieur des Knicks a eu le droit à 30 minutes et marqué 15 points à 7/7 au shoot, plus 14 rebonds.
« On a besoin d’un joueur qui va vers le cercle après l’écran et il a des qualités au rebond, en défense. On était convaincu qu’il fallait le faire jouer et le laisser sur le parquet », assure Doc Rivers. « On attendait ça de sa part », ajoute Kevin Porter Jr. « C’est une forte brute. On veut qu’il impose son physique. Il l’a montré et nous a aidés au rebond. »
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