Avant la victoire contre Denver de samedi soir, et alors que les Kings étaient sur huit défaites de suite, Scott Perry a décidé de prendre son téléphone pour s’entretenir avec The Athletic. Son objectif ? Éteindre l’incendie face à ce début de saison catastrophique, qui n’est pas sauvé par le succès face aux Nuggets : 4 victoires pour 13 défaites. Et tenter de rassurer les fans impatients et frustrés.
« Je comprends totalement leur frustration en ce moment. Cela ne ressemble pas à ce qu’ils voulaient. Le vieil adage dit que Rome ne s’est pas fait en un jour, et c’est un fait », rappelle le GM, installé à ce poste depuis avril. « Si on regarde les meilleures équipes de la ligue, toutes sont passées par des moments difficiles, où il fallait poser les fondations et créer un environnement qui pouvait mener à des victoires. Je le dis depuis le début : soyez patients. On a un plan en tête et on va le faire ensemble. »
Il aurait les clés pour faire des transferts
Le plan, c’était de « créer une identité de jeu : jouer vite, être dur et devenir une meilleure défense ». Le début de saison a apporté une réponse cinglante à ces envies… « À l’heure actuelle, il est évident qu’on n’a pas atteint cet objectif ni concrétisé cette vision », assume le GM. « Est-ce décevant ? Oui, ça l’est. On est encore tôt dans la saison et on a encore des opportunités de développer une identité, de devenir plus compétitif. »
L’ancien dirigeant des Knicks précise alors qu’il a « l’autonomie » pour mener cette mission. Le mot est important car on sait qu’à Sacramento, quand des décisions fortes doivent être prises (licenciement de Mike Brown, transfert de De’Aaron Fox…), c’est souvent le propriétaire Vivek Ranadive qui tranche. Alors, le GM a-t-il vraiment la main sur le volant pour diriger la franchise ?
« Si j’utilise ce mot d’autonomie, c’est que c’est le bon mot. Je ne fais pas de promesses en l’air, je dis la vérité », assure-t-il. « Je vais disposer d’une autonomie et d’une autorité totales pour prendre les décisions que je juge nécessaires pour donner aux fans une opportunité d’avoir une équipe qu’ils pourront soutenir. »
Des propos qui résonnent avec les rumeurs qui viennent d’émerger. Les Kings seraient en effet « disposés à écouter les offres ». Le journaliste Jake Fischer avance même que le GM aurait compris « de façon assez réaliste » l’importance d’une « une reconstruction sur plusieurs années » pour repartir de zéro plutôt que de s’appuyer sur les « cendres » de la formation actuelle.
Confiance répétée pour Doug Christie
« Mon travail est d’examiner constamment les choses ici et d’être ouvert à faire les changements nécessaires pour améliorer l’effectif », déclarait-il samedi à nos confrères. « Il faut faire preuve de patience dans cette aventure. Historiquement, en NBA, quand on essaie de changer une culture, d’en construire une, ça demande du temps. C’est un fait. On ne peut pas y échapper. Il n’y a pas de solution miracle si on veut faire les choses correctement. »
Enfin, vu la qualité des joueurs présents dans l’effectif, on peut aussi se poser la question du niveau de Doug Christie pour le diriger. L’ancien joueur n’avait jamais coaché avant de prendre la suite de Mike Brown et après 68 matches sur le banc de Sacramento, il n’affiche que 31 succès à son compteur…
« Les forces de Doug, ce sont ses qualités naturelles en matière de leadership. Il est passionné des Kings et a fait partie de la dernière grande équipe de la franchise. C’est sa première saison donc il a encore des choses à apprendre mais j’ai une totale confiance en lui, et la franchise aussi, pour conduire l’équipe vers de meilleures périodes », conclut Scott Perry.
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