S’il est imposant avec ses 2m11 et 127 kilos, Andre Drummond ne peut pas s’occuper tout seul de Kel’el Ware (2m13) et Bam Adebayo (2m06). Les 2m13 et 2m08 de Joel Embiid et Adem Bona auraient fait beaucoup de bien aux Sixers au moment de croiser le Heat, mais les deux étaient forfaits.
Nick Nurse a donc tiré sur la corde le plus possible avec le pivot de 32 ans, pour qu’il soit sur le parquet dès que nécessaire, car Dominick Barlow, Paul George et Trendon Watford, les plus grands membres de l’effectif derrière l’ancien de Detroit, manquaient de centimètres pour la bataille sous le cercle.
« Ware s’est vraiment mis dans le match quand Drummond était sur le banc. Sa taille était trop importante pour les autres », regrette le coach des Sixers alors que le joueur de Miami a pris quatre rebonds offensifs en moins de trois minutes, après la sortie de son pivot, en fin de premier quart-temps. « On a donc essayé de faire coller les minutes de Drummond avec les siennes. Mais, encore une fois, il fut un peu trop grand et long pendant une grande de la partie de la rencontre. »
L’ancien de Detroit a pris la moitié des rebonds de son équipe
Dans la victoire de Miami, Kel’el Ware a terminé avec 20 points et 16 rebonds, dont 8 offensifs, Bam Adebayo avec 18 points et 13 rebonds. Globalement, Miami a remporté la bataille des rebonds (58-47) et Andre Drummond, en 38 minutes, a gobé la moitié des prises de son équipe, avec ses 24 rebonds.
« Je veux commencer par dire que les rotations ne sont pas en notre contrôle et ceux qui jouent doivent le faire le mieux possible », commente l’ancien meilleur rebondeur de la ligue, qui s’est toujours vu comme le meilleur de l’histoire dans ce domaine. « On affronte de bonnes équipes et c’est dur de trouver du rythme quand on ne sait pas qui va jouer soir après soir. Néanmoins, ce n’est pas une excuse. On pouvait gagner ce match, on a fait des erreurs en fin de rencontre. »
Les Sixers n’étaient effectivement pas largués. Mais ils ont trop souvent craqué, la dernière fois dans l’ultime quart-temps, pour espérer l’emporter. « Cela s’explique par plusieurs choses », assure Trendon Watford. « Il y a les rebonds offensifs évidemment, en première période, et aussi notre mauvaise défense. »
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