Il est certain que les Pacers savaient que le début de saison serait difficile. L'absence de Tyrese Haliburton et le départ de Myles Turner ne pouvaient pas ne pas avoir un impact fort sur le groupe et les résultats. Mais imaginaient-ils un tel désastre, avec autant de blessures et de revers ? Sans doute pas…
La dernière défaite contre les Raptors est la septième de suite, mais aussi la cinquième d'affilée avec plus de 15 points d'écart. Les joueurs de Rick Carlisle ont explosé en seconde période.
« Les ballons perdus, en première mi-temps, ont été un gros problème. Cela a donné du jus, de la vie aux Raptors. Ce sont des ballons perdus qui se transforment en points pour eux. Un moment, ils ont marqué quatre fois de suite comme ça. C'est difficile de surmonter cela », regrette le coach. « C'était trop facile pour eux. Je ne sais pas combien de fois ils ont pu marquer un layup », ajoute Pascal Siakam. « Notre défense en transition était mauvaise. Ils venaient dans la raquette quand ils le voulaient. On ne peut pas gagner ainsi. »
C'est peu de le dire puisque les joueurs d'Indiana affichent un terrible bilan d'une seule victoire pour 12 défaites depuis le début de saison. C'est le pire démarrage de leur histoire, devant le 1-11 des Pacers version 1988/89.
« On parle constamment du fait que notre dureté et notre ambiance sont comme notre super-pouvoir. On fait de notre mieux pour conserver cela », lance Andrew Nembhard, quand Rick Carlisle veut saluer les efforts de Pascal Siakam. « Je suis très impressionné par Pascal, qui continue d'être un fort leader, d'être celui qui joint le geste à la parole. Il fait son possible pour aider les joueurs autour de lui à s'améliorer. »
L'analogie avec les Bucks de 1974/75
Cet affreux bilan de 1-12 n'est pas seulement le pire pour la franchise d'Indiana, c'est aussi un record égalé pour un finaliste NBA depuis 50 ans.
Pour retrouver un finaliste aussi en difficulté pour débuter la saison d'après, il faut remonter à Milwaukee en 1974. Les Bucks sortaient d'une défaite dans le Game 7 des Finals, face aux Celtics, et l'intersaison avait été animée.
Déjà, Oscar Robertson avait pris sa retraite. Puis, Kareem Abdul-Jabbar, après avoir discrètement demandé son transfert pour l'été 1975, s'était blessé à la main durant la présaison. Le pivot va donc manquer les 16 premiers matches de son équipe. Privée de ses deux meilleurs joueurs, cette dernière commence avec une seule victoire après 13 matches, comme Indiana donc.
Même si comparaison n'est pas toujours raison, un joueur parti et un autre blessé à Milwaukee en 1974, cela ressemble évidemment à la situation d'Indiana en 2025… Et même si Kareem Abdul-Jabbar reviendra à la compétition le 23 novembre 1974, les Bucks ne gagneront finalement que 38 matches et ne participeront pas aux playoffs.
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