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De l’ombre à la lumière : focus sur cinq surprises du début de saison

NBA – Après une dizaine de matchs disputés, on peut déjà faire un premier point sur les joueurs qui brillent et qu'on attendait pas nécessairement à pareille fête.

La saison 2025/26 est désormais bien lancée et on peut déjà voir poindre quelques joueurs qui surprennent par leur niveau de performances. Qu'ils aient été un peu trop vite oubliés au bout d'un banc les années précédentes ou qu'ils aient passé un cap grâce à leur boulot loin des caméras, ces cinq joueurs sont partis sur les chapeaux de roue, sur les bases d'une saison record en carrière. Et peut-être même en très bonne voie pour aller gratter un trophée…

Ryan Rollins (Milwaukee)
Stats : 16.5 points à 51% dont 44% à 3-pts, 5.6 passes, 1.9 interception

Dans sa quatrième saison en NBA, Ryan Rollins explose sur le devant de la scène dans le Wisconsin, à la faveur de la blessure de Kevin Porter Jr. qui lui a ouvert en grand les portes du cinq majeur des Bucks. Deuxième tour de Draft en 2022 à sa sortie de la petite fac de Toledo, il a d'abord été le disciple (de loin) de Stephen Curry chez les Warriors avant d'arriver à Milwaukee, après un détour par la capitale fédérale.

Reversé en G-League ses deux premières saisons, avec une production intéressante autour des 16 points, 4 rebonds, 3 passes, Ryan Rollins a failli se perdre en chemin. On peut même dire qu'il filait un mauvais coton, attrapé plusieurs fois par la patrouille pour de menus larcins dans divers supermarchés

Apparemment canalisé par le staff des Bucks qui ont décelé en lui un gros potentiel défensif, il est en train de se révéler offensivement cette saison, en soutien de Giannis Antetokounmpo.

« C'est simplement grâce à sa confiance en lui et sa meilleure connaissance des attentes du poste de meneur qu'il arrive à ce niveau maintenant », explique Doc Rivers. « Il sait mieux quand être agressif et quand ne pas l'être. Défensivement, il était déjà à ce niveau l'an passé, c'est un des meilleurs sur son poste. Mais il shoote maintenant plus en confiance et il finit aussi au cercle avec plus de confiance, c'est clair. »

Pas impressionné par la concurrence, Ryan Rollins a cette saison tenu tête à plusieurs All Stars, dont Jalen Brunson (contre lequel il a scoré 25 points) et Stephen Curry (face auquel il a réussi son meilleur match en carrière à 32 pions, dont un brillant 5/7 de loin). Meneur athlétique qui a donc ajouté de la stabilité à son tir extérieur, l'ancien « journeyman » doit désormais tenir la distance sur la saison pour s'installer définitivement dans le grand monde.

« Maintenant, je fais face au meilleur défenseur adverse », conclut Rollins. « C'est ça le plus gros ajustement pour moi. Pour le reste, c'est juste que les gens apprennent maintenant à savoir qui je suis. »

Jaime Jaquez Jr. (Miami)
Stats : 17.5 points à 58%, 7.5 rebonds, 5.2 passes

Rookie convaincant à sa sortie de UCLA (sélectionné en 18e choix), à 12 points, 4 rebonds et 2 passes, Jaime Jaquez Jr. était tombé aux oubliettes la saison passée, régressant à tous les niveaux statistiques, plombé par une blessure à l'aine et jouant à contre-courant en insistant trop sur son tir extérieur (encore trop friable).

Mais dans la nouvelle attaque du Heat qui veut redonner du rythme et du jeu rapide, l'ailier d'origine mexicaine revit ! Avec des moyennes impressionnantes de “all-around player” (homme à tout – bien – faire), il est un des grands artisans du bon début de saison du Heat, pourtant privé de son All-Star, Tyler Herro.

« Il s'agit simplement de faire bouger le ballon », expliquait-il récemment à ClutchPoints. « Ce n'est que ça en fait. On veut envoyer le ballon d'un côté à l'autre du terrain, créer des espaces pour que les gars puissent partir en dribble. On a beaucoup de gars qui peuvent vraiment attaquer le cercle, donc on doit leur ouvrir des espaces. Ces mouvements de balle permettent de le faire. »

De nouveau en pleine possession de ses moyens physiques, et également dans une meilleure situation mentale après avoir consulté un spécialiste durant l'été, Jaime Jaquez Jr. a repris le fil de sa progression. Jamais plus fort que sur la transition, quand son gabarit d'1m98 pour 102kg lui permet de se faire son chemin jusqu'au panier, l'ancien Bruin enchaîne les prestations de niveau All-Star, dont une sortie à 28 points, 5 passes et 4 rebonds, terminée avec un différentiel « remarquable » de +43, selon son coach qui en a vu d'autres !

« Tout ce qui peut le faire jouer lancé, et agressif, lui convient bien », confirme Erik Spoelstra. « On doit encore améliorer notre spacing et simplifier les prises de décisions pour progresser. On veut le laisser jouer librement. Il produit du très bon basket, il joue en pleine confiance. Je veux qu'il savoure ces moments, il fait les bons choix, il joue simplement. Il a beaucoup bossé sur sa création à la vidéo et ça paye, il est un coup de boost énorme pour notre seconde unité. »

Pas encore prêt à discuter de sa place dans la course au trophée de meilleur sixième homme de l'année, Jaime Jaquez Jr s'impose en tout cas à chaque match comme le pilier que le staff du Heat pouvait envisager à sa Draft. C'est bien simple, sur ses trois derniers matchs, l'arrière du Heat a réussi deux double-double très convaincants, flirtant à chaque fois avec le triple-double. Et trois victoires pour Miami !

Ajay Mitchell (Oklahoma City)
Stats : 17.2 points à 46% dont 36% de loin, 3.9 rebonds, 3.9 passes

En attendant le retour aux affaires de Jalen Williams, Ajay Mitchell fait mieux qu'assurer l'intérim. Le jeune arrière belge de 23 ans a ainsi été essentiel dans quatre des cinq premières victoires de son champion de Thunder, cumulant 16 points en 14 minutes pour battre les Rockets en double prolongation, 26 unités dans une autre double prolongation face aux Pacers, ou encore 17 face aux Mavs et 18 pour s'extirper du guet-apens tendu par les Kings.

Débarqué sur la pointe des pieds, par le biais d'un « two-way contract » après avoir été sélectionné en 38e choix de la Draft 2024, il était loin de faire l'unanimité chez les scouts NBA, du fait de son profil atypique d'arrière costaud, gaucher, qui plus est issu d'une petite fac (UC Santa Barbara) de la Big West. Mais, sur ce début de saison, avec 206 points inscrits sur ses 12 premières sorties, Ajay Mitchell est tout simplement à un niveau similaire à celui d'un jeune James Harden, lancé vers son titre de meilleur sixième homme de la Ligue en 2012.

Adepte du jeu en percussion et en pénétration, il se régale dans la raquette (66% de réussite sous le cercle), avec une variété de finitions. Plus costaud, l'ancien coéquipier de Victor Wembanyama chez les jeunes de Nanterre a passé un cap. Et renforce encore un peu plus la supériorité affichée par le champion en titre d'OKC.

« Je pense qu'il y a définitivement plus d'espaces en NBA qu'à la fac, et ça m'aide énormément, c'est sûr ! Je ne savais pas vraiment si ça allait être plus dur ou plus facile pour moi. Évidemment, la NBA est très dure avec autant de très bons défenseurs. Mais bon, je vais juste jouer mon jeu et me battre du mieux possible. Quand je suis arrivé en tant que rookie, le plus difficile, c'était l'aspect physique. Renforcer mon corps [cet été] était un des mes objectifs principaux » confie le sophomore, qui a rapidement fait son trou à Oklahoma City.

Jaylon Tyson (Cleveland)
Stats : 11.1 points à 49% dont 46% à 3-points, 4.0 rebonds, 1.8 passe

Passé de 4 points et 2 rebonds de moyenne en 9 minutes de jeu la saison passée, sa première dans la Ligue, à 11.1 points et 4.0 rebonds en 25 minutes de temps de jeu en ce début d'exercice, Jaylon Tyson est le principal bénéficiaire du remaniement de l'effectif des Cavs à l'intersaison.

Le départ de Ty Jerome était ainsi vu comme gérable, en interne, grâce aux prestations de Jaylon Tyson à l'entraînement, mais également en ligue d'été où il a brillé avec 20 points, 7 passes et 6 rebonds de moyenne.

L'arrière de Cal a construit sa réputation sur son investissement défensif, se coltinant soir après soir les meilleurs extérieurs adverses, mais il peut filer un coup de main à la mène et prend des décisions saines dans l'organisation du jeu. Pour ne rien gâcher, il tourne à un très bon 46% à 3-points sur un volume intéressant (24/52).

« Je l'ai mis au défi et il a répondu !”, confiait récemment Donovan Mitchell dans le Akron Beacon Journal. « C'est facile de faire confiance à un gars qui est constamment à la salle. On a une bande : il y a moi, Max [Strus], Sam [Merrill] et lui. On se demande à chaque fois qui sera le premier arrivé le matin. Et c'est comme ça depuis qu'il a été drafté, à tel point que je dois maintenant lui dire de rentrer chez lui aussi. »

Avec notamment six matchs de suite à 10 points ou plus, dont son record en carrière établi à 19 unités face à Boston, Tyson est en train de gagner sa place au sein d'une des meilleures écuries de la conférence Est. De son côté, Kenny Atkinson lui prévoit un avenir doré (à 20 millions de dollars par an) s'il maintient son côté « 3&D ».

« Je ne veux pas aller trop vite en besogne mais je dois penser à l'avenir et je me demande si on n'est pas en train de voir se révéler un joueur qui fera partie de notre rotation, même quand tout le monde est en bonne santé. Ce serait une grosse victoire si on pouvait avoir un gars sur son contrat rookie qui entre pleinement dans la rotation » confie ainsi le coach de l'Ohio.

Josh Minott (Boston)
Stats : 8.0 points à 46%, 5.7 rebonds, 1.3 interception

Après trois saisons au bout du banc des Wolves, Josh Minott profite à plein de la rotation en reconstruction des Celtics. Signé par Boston cet été pour un petit contrat de 5 millions de dollars sur deux ans, l'ailier a gagné ses galons de titulaire alors que Sam Hauser n'a toujours pas réglé la mire et que le nouveau venu de Portland, Anfernee Simons, peine encore à trouver ses marques. À l'inverse, tout en activité au rebond offensif et simplement dans les airs aux abords du cercle pour de nombreuses finitions spectaculaires au alley-oop (récompensés plusieurs fois dans les Top 10 quotidiens), Josh Minott ne se pose pas de question et donne tout à chaque match pour ne rien regretter.

« Je ne prends plus rien pour acquis. Je sais que je n'ai aucun pouvoir su le fait que je reste [en NBA]. Je vais jouer chaque match en sachant pertinemment que ça peut s'arrêter demain. J'apprécie qu'on me fasse confiance en me mettant titulaire, mais, en fin de compte, à chaque fois que je joue, je me dis que ça pourrait bien être ma dernière [en NBA] », a-t-il ainsi expliqué pour Boston.com. « On ne doit rien lâcher. Même quand on mène de 30 points, on ne doit rien lâcher car on bosse pour l'avenir. »

Auteur de son record en carrière à 21 points à 8/12 aux tirs pour battre les Wizards, ou encore de son premier double-double à 11 points et 15 rebonds dans une victoire de prestige face aux Cavs, l'ancien de la fac de Memphis a bien compris l'importance de sa pige chez les C's.

Et, à vrai dire, avec ses qualités défensives et son opportunisme offensif, il a le profil idéal pour devenir la doublure à long terme de Jayson Tatum, quand ce dernier sera de retour sur les parquets.

Son été de boulot du côté de Miami, où il a pu se frotter à des talents tels que Bam Adebayo, Obi Toppin, Malik Beasley, et Bones Hyland, lui a permis de « débloquer un niveau défensif », selon son ancien coéquipier des Wolves lui aussi débarqué à Boston, et témoin privilégié de sa progression, Luka Garza. En tout état de cause, Minott place intelligemment ses pions en attendant, en développant notamment une alchimie intéressante avec l'autre superstar locale, Jaylen Brown.

« Il a été très important pour nous », conclut ainsi ce dernier. « Son énergie, sa longueur, ses qualités athlétiques sont énormes pour nous. Chaque fois qu'il arrive sur le terrain, on est une meilleure équipe. »

Mentions honorables : Keyonte George (Utah), Tristan Da Silva (Orlando), Quentin Grimes (Philadelphie), Matas Buzelis (Chicago), Quenton Jackson (Indiana), Jarace Walker (Indiana), Ryan Dunn (Phoenix)…

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