La rencontre entre l'une des meilleures attaques de la ligue et la pire défense était susceptible de mal tourner. Elle a mal tourné, pour les Nets. Ces derniers n'ont logiquement pas été en mesure de canaliser la force de frappe offensive des Knicks qui, derrière la belle sortie de Karl-Anthony Towns notamment (28 points), a inscrit 134 points.
Les hommes de Mike Brown confirmaient ainsi leur statut sur le plan offensif. Avec 121.6 points inscrits sur 100 possessions, ils possèdent la 2e attaque la plus efficace de la ligue, juste derrière les Rockets (121.7) et devant les Nuggets (121.1). Pourtant, malgré ces indicatifs au vert, le coach est persuadé que son attaque a de la marge.
« Je crois vraiment qu'on peut encore mieux jouer, qu'on peut encore varier notre jeu. Ce dont on doit se méfier, c’est de ne pas se contenter de ce qu'on a. On veut continuer à être en mouvement pour compliquer la tâche de la défense. Et si on y parvient, si cela devient une seconde nature pour nous, alors on aura une chance d’être une très bonne équipe offensivement », vise le coach.
Parmi les secteurs de progrès possibles, le technicien évoque une meilleure lecture du jeu ou un rythme encore plus imposé : « Le fait de remettre le ballon en jeu rapidement après un panier encaissé, ne pas le remonter en marchant, aller directement à nos systèmes. S’ils nous enlèvent une option, bam, on a des solutions de rechange. On passe à la contre-option. »
Ne plus avoir à annoncer les systèmes
On comprendra que Mike Brown, qui a déjà fait parler ses qualités de stratège offensif du temps où il était à la tête des Kings, cherche à développer un jeu plus instinctif pour sa troupe.
« Il s’agit de ne pas tomber dans la complaisance et de mieux maîtriser nos systèmes, au point que tout devienne instinctif et qu’on n’ait plus à réfléchir à ce qu’on fait. Que tout soit une réaction naturelle, fluide », note Jalen Brunson, également persuadé que son équipe « peut encore faire beaucoup mieux ».
Pour Mike Brown, « l'idéal » serait même que ses Knicks puissent, à terme, jouer sans avoir « besoin d’annoncer les systèmes ». « Comme ça, c’est plus difficile pour la défense. Parce que si je suis là (sur le banc à appeler un système), eh bien, avec la manière dont fonctionne le scouting aujourd’hui, l’équipe adverse aura forcément un coach debout, en train d’indiquer comment défendre cette action. »
D'où l'intérêt de viser ce jeu plus à l'instinct. « Si on peut jouer vite tout en lançant nos systèmes rapidement – en sachant qu’une fois lancé, on a trois ou quatre options différentes – ça rend la tâche difficile à la défense, qui n’a pas le temps de se mettre en place. On veut pouvoir jouer de cette façon tout au long de la saison », vise Mike Brown. Là-dessus, les adversaires sont prévenus.
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