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Eric Snow savoure son retour à Philadelphie pour les 25 ans des Finals

À l'occasion du match remporté ce week-end par Philadelphie face à Toronto, l'ancien meneur de jeu a assisté au grand retour de la mascotte “Hip Hop” et du maillot noir emblématique porté lors de cette saison 2000-2001 qui avait vu les Sixers arriver jusqu'en NBA Finals.

Eric SnowLes célébrations du 25e anniversaire de la mythique saison 2000/01 des Sixers promettent d’être nombreuses cette année. Il y a un quart de siècle, la formation dirigée par Larry Brown et portée par un certain Allen Iverson avait survolé la conférence Est, en saison régulière comme en playoffs, avant de s’incliner en Finales NBA face aux Lakers de Kobe Bryant et Shaquille O’Neal (4-1), non sans avoir remporté le premier match en Californie.

Les festivités ont débuté ce week-end, lors de la réception des Raptors, face auxquels Philadelphie avait livré un duel d’anthologie en demi-finale de conférence. Cette série reste l’une des plus mémorables du début des années 2000, marquée par l’opposition entre Vince Carter (et le regretté Lenny Wilkens) et « The Answer ».

Pour marquer l’occasion, la mascotte emblématique « Hip Hop » a fait son grand retour, tout comme le mythique maillot noir et or, ressorti pour l’événement. En attendant la grande réunion prévue le 31 janvier, les Sixers ont profité de la fête pour accueillir Eric Snow, meneur de 1997 à 2004 et fidèle lieutenant d’Allen Iverson.

Le souvenir d'une ville en effervescence

Ce dernier a savouré ce retour, replongeant dans les souvenirs d’une saison inoubliable, même sans bague au bout.

« C'est toujours agréable de revenir. C'était la première fois que je revenais vraiment et que je pouvais assister à un entraînement et à un match. D'habitude, c'est l'un ou l'autre. Mais c'est bien d'être de retour, de voir l'enthousiasme et de voir les gars jouer », a-t-il glissé au Philadelphia Inquirer. « J'aurais aimé qu'on puisse aller jusqu'au bout en allant chercher un titre, mais il reste tout de même un titre de champion de conférence. C'est quand même une bannière. C'était quand même très fun, et la ville était en effervescence. Après mon expérience ici, je peux dire qu'il est difficile de trouver une ville plus passionnée par ses équipes que Philadelphie. »

Impossible pour Eric Snow d’échapper à une question sur Tyrese Maxey, l’actuel meneur des Sixers, dont la progression fulgurante rappelle par moments les éclairs d’Allen Iverson. À 25 ans à peine, l'actuel Sixer impressionne par ses coups de chaud offensifs et son énergie contagieuse.

« J'ai parlé avec quelques gars. Bien sûr, je connais les plus anciens. J'ai fait un petit truc avec Tyrese qu'ils vont diffuser. C'était fun », a-t-il précisé. « Pour être honnête, je ne conseille pas les joueurs. Je dis juste : ‘Hey, comment ça va, je suis derrière toi, je suis fier de toi'. Je n'essaie pas de les coacher, ou de les éduquer. Je suis juste un fan, comme n'importe qui d'autre. Je lui ai fait comprendre que j'apprécie ce qu'il fait. Mais je sais aussi le travail et le processus que tout cela nécessite, ce qui me fait apprécier d'autant plus ce qu'il arrive à faire. »

Marcus Smart, Cason Wallace ou Alex Caruso en héritiers

À l’époque, Eric Snow incarnait le cœur défensif des Sixers, la contrepartie rugueuse du génie offensif d’Allen Iverson. En 2003, il avait d’ailleurs été élu dans la NBA All-Defensive Second Team, signant la meilleure saison de sa carrière (12,9 points, 3,7 rebonds, 6,6 passes et 1,6 interception de moyenne sur 82 matchs).

Quand on lui demande dans quels joueurs il se reconnaît aujourd’hui, la réponse fuse : « On en trouve dans toutes les équipes. Bien sûr, Marcus Smart, j'ai souvent été comparé à lui. Des garçons comme Cason Wallace, Alex Caruso à Oklahoma City… Il y a beaucoup de gars qui font en quelque sorte ce que je faisais, même si mes responsabilités étaient différentes. Peut-être que ce genre de gars ne sont plus titulaires, mais il y en a encore beaucoup qui jouent ce rôle (…). Je pense aussi à Josh Hart, même si ce n'est pas lui qui a le ballon en main, mais ce sont les mêmes responsabilités que l'équipe attend de lui. »

En attendant d'autres événements qui viendront ponctuer la saison pour célébrer Eric Snow et sa bande, l'ancien meneur a pris plaisir à voir ces Sixers décrocher leur sixième victoire cette saison, alors que Joel Embiid est encore en délicatesse avec son genou et que Paul George attend encore de disputer ses premières minutes.

« Sur ce qu'on a vu avec le groupe encore incomplet, c'est encore plus prometteur. Il faut espérer que tout le monde revienne et qu'on continue à progresser, tout en restant en bonne santé. Si on arrive à maintenir ça, à l'Est, particulièrement avec des grosses équipes qui sont en difficulté, on peut espérer tirer notre épingle du jeu. »

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