En août dernier, Tony Parker avait annoncé vouloir entamer une nouvelle carrière d'entraîneur, en passant ses diplômes. Quelques mois après, son premier poste est connu : il dirigera l'Equipe de France U17 lors de la prochaine Coupe du monde 2026, disputée entre le 27 juin et le 5 juillet 2026. Pourquoi ce choix ?
« J'avais beaucoup parlé de cette nouvelle carrière avec mon père. Comment je la commence. Et ça nous paraissait logique, à tous les deux, de commencer par l'équipe de France et une équipe de France jeunes. J'ai donc postulé pour le poste de coach de l'équipe de France U17. Et, comme un symbole, le jour de l'anniversaire de mon père, le 15 octobre, la Fédération Française de Basket m'a appelé et m'a dit que j'avais le job », raconte l'ancien meneur de jeu des Spurs dans les colonnes de L’Équipe.
Le MVP des Finals 2007 précise bien avoir « postulé comme tout le monde » et expliqué son projet aux dirigeants. Ces derniers « sont revenus vers moi et ils m'ont dit qu'ils adhéraient à ma vision et que j'avais le job », poursuit-il.
« Aujourd'hui, ma priorité reste la présidence de l'ASVEL »
S'il faut bien commencer un jour, Tony Parker n'a pas encore validé ses diplômes (pas nécessaires pour déjà coacher, glisse-t-il, comme il a commencé la formation) ni diriger un seul match. Lui confier une équipe de France reste donc un choix fort. « Ils m'ont dit qu'ils étaient très impressionnés par rapport à mes premiers jours de stage et tout ce que j'avais fait au mois d'août et au mois de septembre. Et que c'était suffisant à leurs yeux, que j'étais la bonne personne pour accompagner ce projet avec les U17 », insiste l'ancien joueur des Bleus.
Néanmoins, au moment de dévoiler ses intentions cet été, le président de l'ASVEL avait été clair : la double casquette allait poser des problèmes. « Tu ne peux pas faire les deux en même temps, ça c'est sûr ! Pour l'heure, je passe mon diplôme et au mois de mai, j'aurai une discussion avec mes actionnaires », disait-il.
Qu'en est-il aujourd'hui, avec une compétition à préparer et des négociations avec la NBA à effectuer ?
« Aujourd'hui, ma priorité reste la présidence de l'ASVEL. On a des très gros enjeux avec la NBA Europe et beaucoup de gens m'ont fait confiance dans ce projet-là. Je reste président de l'ASVEL, actionnaire majoritaire, et c'est moi qui ferai les négociations avec la NBA, ça, c'est sûr », annonce-t-il.
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